Contrairement au Grand prix accordé lan dernier à Nabyl Ayouch pour «Lola» sans passage aucun par une quelconque autre reconnaissance du jury du même 10e festival, «Pégase» de Mohamed Mouftakir en a raflé cinq avant lannonce de la prestigieuse consécration. Quatre prix lannée dernière pour «Casanegra» de Noureddine Lakhmari et 50% de mieux revendiqués par un premier long-métrage lors de cette 11e édition. Enumérons les : Majdouline Drissi et Saâdia Ladib (ex-?quo) pour le premier rôle féminin, Xavier Castro pour limage, Taoufik Mekraz pour le son, Wolfgang Funk pour la musique originale, la mention spéciale du jury et le Grand prix. Voilà qui remet les pendules à lheure dune délibération cohérente. Le FNFT a fait un autre heureux, en le nommant à trois reprises : Hicham Ayouch, réalisateur de «Fissures». Il arrache le prix de la première uvre, celui du montage grâce à Khaled Salem et Franck Pairaud, celui du second rôle masculin pour Noureddine Denoul. Le jugement, décidément très concentré, a visiblement été procédé par élimination pure et dure. Les hommes et femmes qui entouraient le président Timité Bassori ont par ailleurs retenu «Destins croisés» de Driss Chouika (prix spécial du jury), «Les Oubliés de lhistoire» de Hassan Benjelloun (prix du scénario et premier rôle masculin pour Amine Naji) et Naïma Lamcharqui (second rôle féminin dans «La Grande villa»). Deux prix étaient réservés aux courts-métrages. Le Grand décerné à Samia Charkioui pour «Fatma » et celui du scénario à Jihane El Bahhar pour «LAme perdue». Cest maintenant à Mohamed Mouftakir de penser sérieusement à la suite des évènements.