On a vu un Ivoirien reprendre en musique l'hymne national marocain, des Ivoiriennes remercier les youtubeurs marocains qui ont diffusé des vidéos montrant la réalité de ce pays magnifique et très en avance sur beaucoup d'autres qui se croient meilleurs en tout. Les Ivoiriens sont sympathiques, on le savait déjà, mais là c'est autre chose. Entre eux et les Marocains l'entête est si parfaite qu'on croirait qu'ils habitent le même quartier à Casablanca ou à Abidjan. Il est par contre malheureux de voir certains supporters d'autres pays axer leurs vidéos ou leurs commentaires sur ce qui, selon eux, ne marche pas. Par exemple, ils vont filmer un marchand qui vend de l'huile en sachet. Bien qu'on ne sache pas où est le problème, on se rappelle par contre que ces supporters viennent d'un pays où pour acheter une bouteille d'huile il faut se réveiller tôt pour prendre un avantage dans la longue queue devant le seul « bureau » de vente de ce liquide incontournable. Pareil pour le lait d'ailleurs et d'autres produits de consommation courante. Mais on connaît le chameau qui ne voit que le bosse de son ami. M'enfin, laissons les à leurs habitudes. Le voyage c'est aussi une question d'éducation. Quand on va chez quelqu'un, on le respecte et on en parle en bien. Quant aux points négatifs, on en trouve partout dans le monde. Aucun pays n'en est exonéré. Revenons plutôt à ces joyeux Marocains qui ont fait le déplacement en Côte d'Ivoire. C'est d'ailleurs pareil pour le Sénégal, la Mauritanie et d'autres pays du continent, le Maroc est respecté et aimé. La CAN a montré tous les bienfaits de la dernière Coupe du Monde. Les exploits de l'équipe marocaine ont augmenté le capital de sympathie du Maroc. Combien vaut cette performance? Priceless comme disent les anglophones. Il n'y a pas de prix pour ça. Cela devient un patrimoine. Du capital immatériel. Il faut noter que ces résultats ont été obtenus dans un contexte où les pays défaillants n'arrêtent pas de gêner le Maroc, politiquement mais aussi, et de plus en plus économiquement. Sans résultats, il faut bien le préciser. Interdiction de vols, fermeture des frontières, interdiction des opérateurs d'assurance, interdiction de navires qui passent par les ports marocains, sans parler du fameux gazoduc fermé pour jeter le Maroc dans l'obscurité.... Des broutilles qui n'ont eu aucun effet. La preuve par la CAN. Comme on l'aura bien noté, aucun pays n'a été cité dans cette chronique. Chez nous au Maroc, on ne désigne pas directement les canards boiteux mais on sait que si on frappe la selle, l'âne se réveille.