Selon le ministre de l'Energie et des Ressources hydrauliques, dans une interview accordée au Gabonreview, «... Le chef de l'Etat souhaite qu'on arrête d'exporter le manganèse ou le fer bruts, qu'il y ait au minimum une première transformation», a affirmé Alain-Claude Bilie-By-Nze. Une mesure qui devrait permettre au Gabon de tirer un meilleur profit de ces matières premières et créer des emplois. L'objectif des autorités avec la transformation locale du manganèse est de tripler la valeur ajoutée du secteur de 293 milliards de FCFA en 2010 à 900 milliards de FCFA en 2025. En 2013, les autorités gabonaises avaient déjà interdit l'exportation des rebuts ferreux et non ferreux, en exigeant leur transformation locale. Cette décision, couplée aux facilités logistiques et fiscales offertes par la Zone économique spéciale de Nkok, avait conduit à l'installation d'usines métallurgiques.