Alors qu'il est reproché à Pedro Sanchez de n'avoir pas consulté les dirigeants des différents groupes politiques représentés au parlement espagnol, l'ancien chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero précise dans une déclaration reprise par EFE, que l'actuel chef du gouvernement n'est pas tenu de le faire. Il a donné l'exemple des négociations menées par José Maria Aznar avec les autorités marocaines pour désamorcer la crise provoquée par l'incident de l'île de « Perejil ». Zapatero a relevé qu'Aznar n'avait alors négocié sans aucune consultation ni partage d'informations préalables avec les groupes parlementaires ou autres. « La discrétion prime dans une négociation bilatérale importante qui tend à résoudre une crise grave », a fait savoir l'ex chef du gouvernement espagnol. Pour ce qui est de ce qui a été considéré comme « revirement » dans la position de l'Espagne concernant le Sahara marocain, Zapatero a affirmé que la position annoncée par Pedro Sanchez est similaire à celle prise lors de son mandat et a réaffirmé que le plan marocain d'autonomie est la solution « valable, viable et sûrement la plus sérieuse.