Le président de la fédération saoudienne de football, Turki Al Cheikh, est très en colère contre les «amis et frères arabes». A tel point qu'en évoquant le Mondial 2026, il a affirmé, sans ambages, que le soutien de son pays à un candidat privilégiera ses intérêts sur toute autre considération. Dans un long entretien accordé à la chaine nationale saoudienne, Turki Al Cheikh, le président de la fédération saoudienne et président de l'Union arabe de football, n'a pas mâché ses mots sur tous les sujets qu'il a abordés. Il a ainsi évoqué son souhait de quitter la confédération asiatique et de s'affilier à la CAF ou à toute autre association régionale. L'homme, qui est aussi un conseiller du prince héritier saoudien, est en colère contre tout le monde y compris les amis et frères de son pays: «L'amitié et la fraternité ont beaucoup nui aux Saoudiens et la bonté consiste, aujourd'hui, à privilègier d'abord les intérêts de la nation qui sont au-dessus de toutes autres considérations». A une question sur l'organisation du Mondial 2026, Al Cheikh, cache à peine ses intentions quant au pays qu'il va soutenir: «Ce qui m'intéresse, c'est que le Mondial 2026 se passe dans les meilleures conditions». Avant d'enfoncer le clou: «En tant que président de l'Union arabe de football, je suis en train d'étudier le meilleur choix entre la candidature de l'Amérique et celle du Maroc. Dans tous les cas notre voix sera accordée aux intérêts de l'Arabie saoudite et non pas pour autre chose». Comme disait l'autre, les Arabes ont convenu de ne jamais se mettre d'accord.