Malgré sa situation un délicate en club, l'international marocain et gardien de Numencia, Munir Mohamadi, a réussi à s'imposer comme le portier n°1 des Lions de l'Atlas heureux d'avoir décrocher leur ticket pour le mondial Russie après 20 longues années d'attente et de patience. Comme tous les marocains, Munir est très heureux. « C'est quelque chose qui vous remplit de joie, le plus important n'est pas la qualification en soi mais le nombre de personnes que nous avons rendus heureux. Je n'en reviens pas encore parce que c'est un rêve qui s'accomplit, faire partie de quelque chose de grand et le vivre d'aussi près en jouant, c'est être doublement heureux » a déclaré le gardien des Lions de l'Atlas à la presse espagnole. « Il y a des Marocains partout dans le monde et ils sont sortis dans les rues parce qu'ils n'avaient pas été au Mondial depuis 20 ans. Les gens avaient besoin d'une telle joie, nous avons enlevé un peu la pression qu'il y avait » souligne Munir alors que sa situation à Numancia est pour le moins compliquée avec peu de temps de jeu. Depuis le début de la compétition, le gardien de but s'est limité à travailler chaque jour pour gagner sa place, une place qu'occupe Aitor Fernández tous les dimanches en raison de sa bonne forme. Cela ne peut pas durer pour Munir qui repense à sa situation actuelle en club avec lequel il est sous contrat jusqu'en juin prochain.« Maintenant je vais devoir prendre des décisions plus calmement pour penser à moi-même car l'entraînement n'est pas suffisant. Pour aller à la Coupe du Monde, il faut jouer tous les dimanches » a fait savoir le gardien Marocain plus que jamais déterminé à trouver une solution « qui sera la meilleure pour tout le monde. Pour moi, la Coupe du Monde est un devoir et c'est ce que m'ont dit les entraîneurs de l'équipe nationale, mais il faut jouer et se préparer pour y arriver dans les meilleures conditions » a conclu Munir.