Les 32 qualifiés pour la Coupe du Monde en Russie sont connus, l'occasion d'en savoir un peu plus sur certaines nations. Les petits nouveaux. Islande: Après avoir créé la sensation lors de l'Euro 2016 en France, grâce à leur performance sportive (1/4 de finale) mais aussi pour leurs fameux clappings, les Islandais remettent le couvert et seront de la fête en Russie. Les Nordiques ont terminé premiers du groupe I devant la Croatie signant une des qualifications les plus nettes de la zone Euro. La petite île volcanique qui ne compte que 140 clubs pour à peine 340.000 habitants ira en Russie sans grande pression et avec l'envie de faire aussi bien qu'en 2016. La star: Gylfi Sigurdsson (Everton) Panama: Troisième de la zone CONCACAF, le Panama est aussi une des équipes surprises présentes en Russie. A tel point que le chef d'Etat, dans l'euphorie de la qualification, a décrété sur les réseaux sociaux qu'un nouveau jour férié serait créé. Moins de deux heures plus tard, Juan Carlos Varela a tenu parole en publiant une photo de lui avec le décret signé entre les mains. La star: Gabriel Torres (Lausanne Sport) Les revenants Pérou: Dernier pays à avoir pris le train vers la Russie, après une double confrontation face à la Nouvelle-Zélande (0-0 et 2-0), le Pérou participera à sa première Coupe du Monde depuis 1982. La star: Jefferson Farfan (Lokomotiv Moscou) Egypte: La qualification des Pharaons, pour la première fois depuis 1990, s'est jouée dans les dernières secondes du match face au Congo, sur un pénalty transformé par Salah, l'incontestable star de l'équipe, à la 94e minute de jeu. Sénégal: Absent depuis 2002, Les Lions de la Téranga se sont qualifiés sans trop de soucis (quatre victoires, deux nuls). Ils feront partie des équipes à suivre tant leur effectif regorge de qualités aussi bien défensives qu'offensives. La star: Sadio Mané (Liverpool) Maroc: La qualification du Maroc a été jugée comme une belle performance sportive. En effet, les hommes d'Hervé Renard (qui disputera son premier mondial) n'avaient plus participé à un mondial depuis 1998. Ils se sont qualifiés sans encaisser le moindre but lors de la 3ème phase qualificative La star: Medhi Benatia (Juventus) Tunisie: Comme le Sénégal, la Tunisie a fini première de son groupe sans difficultés. La sélection, composée en grande majorité de joueurs du championnat tunisien, était absente d'une Coupe du Monde depuis 12 ans. La star : Wahbi Khazri (Stade Rennais) Suède: Manquant des deux dernières éditions, le bourreau des Italiens fait son retour parmi les 32 chanceux. Reste à savoir si Zlatan en sera ou pas ? La star: Victor Lindelöf (Manchester United) Arabie saoudite: Aussi excusée des deux derniers mondiaux, les huitièmes de finaliste en 1994 sont à nouveau présents. La plupart des joueurs évoluant au pays, la qualité de l'effectif reste difficile à cerner. La star : Mohammed Al-Sahlawi (Al-Nasr Riyad) Mais aussi... Pologne: Emmenée par le meilleur buteur des éliminatoires européens, la Pologne ne devra pas effectuer un trop long déplacement jusqu'en Russie, ses supporters non plus. De quoi mettre l'ambiance dans les stades russes. La star: Robert Lewandowski (Bayern Munich) Danemark: Les Danois ont été plus forts que l'Irlande en barrage et retrouvent la Coupe du Monde après leur quart en 1998 et leur huitième en 2002. Une équipe dont il faudra se méfier. La star: Christian Eriksen (Tottenham) Serbie: Après s'être séparés de Slavo Muslin dans la foulée de la qualification, les Serbes arrivent donc en Russie avec un nouvel élan. L'objectif est de faire mieux qu'en 2010 et une quatrième place de leur groupe. Pas difficile. La star: Nemanja Matic (Manchester United) Le vainqueur de la prochaine Coupe du Monde ne se trouve sans doute pas dans les pays cités, mais aucun d'entre eux ne doit sa qualification au hasard et tous auront à cœur de montrer de quoi ils sont capables, et pourquoi pas d'inquiéter une grosse cylindrée. Notons que la Russie, pays hôte, est le moins bien classé des participants au classement FIFA. Un fait plutôt rare, même si le fait de n'avoir joué que des matches amicaux (au coefficient plus faible) au cours des deux dernières années n'a pas aidé