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Retour sur la finale de la Copa Libertadores 2012-2013. Spécial
Publié dans Lions De l'Atlas le 18 - 12 - 2013

Favorite de la compétition depuis sa phase de poule de haut vol, l'équipe de Ronaldinho doit cependant son trophée à une série de miracles, ou de circonstances favorables, pour utiliser une terminologie plus terre à terre. Dans la nuit de mercredi au jeudi 25 juillet 2013, dans un Estadio Mineirao en fusion, O Galo a longtemps paru impuissant, son plan semblant se réduire à envoyer des ballons dans la boîte pour Jô, ce qu'apprécie l'ex-Citizen, mais pas autant que des défenseurs paraguayens au jeu aérien souverain. Pour l'Atlético Mineiro, tout espoir aurait dû s'éteindre à la 83e minute. Les Brésiliens menaient 1-0, et l'avant-centre paraguayen, Juan Carlos Ferreyra, dribblait alors le gardien des locaux. Parvenu aux vingt mètres, face au but vide, ne lui restait plus qu'à pousser la balle au fond des filets, au lieu de quoi, Ferreyra glissa, et perdit la balle.
Plus tôt dans la rencontre, Olimpia avait déjà bénéficié d'opportunités (Barreiro à la 16e, Silva, 34e) mais aucune aussi franche que celle de la 83e minute. Quatre minutes plus tard, l'Atlético Mineiro, défait 2-0 à Asunción la semaine d'avant, ne se montrait pas aussi dominé et remettait les compteurs à zéro grâce à une tête de Leonardo Silva, venu en renfort depuis ses bases arrière. Entre-temps, une grossière obstruction avait valu un deuxième carton jaune au rude défenseur paraguayen Julio Manzur (84e). Olimpia avait laissé passer sa chance, comme les Xolos Tijuana et Newell's Old Boys avant lui. En quarts de finale, un pénalty avait ainsi été sifflé en faveur des Mexicains au crépuscule du temps additionnel. Sa transformation éliminait O Galo, l'attaquant des Xolos, Duvier Riascos, le manqua. En demi-finale, les Newell's Old Boys du désormais barcelonais, Gerardo Martino avaient donné une leçon tactique aux Brésiliens à l'aller (2-0). Au retour également, mais les Lépreux avaient, à l'instar d'Olimpia, manqué des occasions claires d'ouvrir la marque, avant de se voir poussés aux prolongations dans les deniers instants du temps réglementaire. Un scénario qui s'est répété, ce 25 juillet à Belo Horizonte.
Pour la quatrième édition de rang, un club brésilien repart avec la Libertadores sous le bras. Plus encore que pour ses prédécesseurs (Internacional, Santos, et Corinthians), ce triomphe de l'Atlético Mineiro consacre la puissance financière du football auriverde. La force de ses individualités, grassement payées, et une réussite insolente, ont comblé leurs insuffisances. Au terme de la séance de tirs au but, la plupart des joueurs d'Olimpia ont fondu en larmes. Inconsolable. La logique aurait dû les récompenser, mais il semblait écrit que cette Copa Libertadores ne pouvait échapper à Ronaldinho et consorts. L'improbable a commencé à s'inviter lors de cette finale au retour des vestiaires, quand un grossier loupé de Pittoni conduisait à l'ouverture du score de Jô qui faisait son miel. Après trois périodes d'impuissance (deux à Asunción, une à Belo Horizonte), l'Atlético Mineiro retrouvait la foi, malgré un Ronaldinho incapable de se montrer décisif et un Bernard peu inspiré.
À l'inverse de son adversaire brésilien, Olimpia est une institution criblée de dettes. Un club qui a remporté trois Libertadores, un abonné aux hauteurs du championnat paraguayen, mais qui ne parvient plus à payer ses joueurs, pourtant admirables d'esprit de sacrifice à l'aller comme au retour. Les gains accumulés par El Decano tout au long de son brillant parcours ont été d'ailleurs réquisitionnés. Ses comptes sont bloqués.
Pour l'Atlético Mineiro, l'heure n'est pas à la compassion. O Galo a remporté sa première Copa Libertadores, et cela vaut bien une immense fête, avec Ronaldinho en maître de cérémonie. En ce 25 juillet 2013, le Ballon d'or 2005 est devenu le septième joueur à pouvoir afficher à son CV Copa Libertadores et Ligue des champions. Ses prédécesseurs (Sorín, Cafu, Roque Junior, Dida, Tévez, Samuel) avaient tous débuté leur récolte par le trophée sud-américain. En 2013, Ronaldinho est toujours unique au monde. Mais il a fallu que la bonne fortune s'en mêle.


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