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La conquête africaine
Publié dans Le temps le 22 - 12 - 2010

La 3è caravane africaine de l'export confirme la position stratégique du Maroc. Analyse.
Et de trois pour la caravane de l'export en Afrique. Initiée par Maroc Export, l'ex-CMPE (Centre marocain de la promotion des exportations), la caravane sillonne quatre pays africains à savoir la Mauritanie, la Gambie, le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo (RDC). Il s'agit d'établir des contacts avec les entreprises sur place à travers des rencontres B-to-B. La délégation d'hommes d'affaires marocains qui sont au nombre de 100 ambitionne d'asseoir la position du royaume en tant que partenaire économique de choix pour les pays africains. La particularité de cette édition est l'intérêt de plus en plus grandissant du Maroc envers l'Afrique Centrale via une prospection bien étudiée pour la RDC.
Cette année, on s'attend à une redynamisation des relations maroco-congolaises à l'image de l'intensification des relations commerciales qui a suivi la prospection du marché sénégalais fin 2009. L'enjeu est énorme, la RDC représente l'un des marchés les plus actifs et les plus rentables en Afrique. En chiffre, le Congo c'est 72 millions de consommateurs (la RDC est le pays le plus peuplé d'Afrique centrale avec une superficie trois fois celle de la France). «Disposant de ressources naturelles abondantes, la RDC s'est engagée ces dernières années dans une politique d'industrialisation orientée vers des secteurs d'activité tels que le textile ou l'agroalimentaire», déclare un expert en macroéconomie. Et d'ajouter : «C'est une véritable aubaine pour nos entreprises marocaines qui souhaiteraient exporter et nouer des partenariats avec les entreprises locales, car en termes d'échanges, le potentiel n'est pas efficacement exploité». Effectivement, fin août 2010, le volume d'échanges commerciaux entre les deux pays avoisinait 150 MDH avec une part de 77,3 MDH pour les exportations marocaines alors qu'elles étaient de 123,7 MDH en 2008, selon le ministère du Commerce extérieur.
L'Afrique, meilleur relais de croissance
L'intérêt d'un positionnement économique du Maroc sur le continent africain va crescendo. De par sa situation géostratégique et ses avancées économiques, il s'avère être l'un des pays les plus aptes à tisser des relations bilatérales fructueuses avec le continent noir. De plus, avec une montée en puissance de la concurrence sur les marchés du Nord et face à un contexte international marqué par l'intensification du protectionnisme, le marché africain pourrait constituer une niche stratégique pour les entreprises nationales. «Le Maroc subit l'ouverture d'une tout autre manière, avec un déficit commercial préoccupant. Il faut qu'à terme le pays trouve des niches d'exportation. De ce point de vue, le marché africain peut être intéressant en termes de débouchés», a déclaré récemment Eneko Landabaru, ambassadeur et chef de la Délégation de la Commission européenne au Maroc dans un entretien paru dans le magazine Les Afriques. En marge de cet entretien, M. Landabaru a rappelé que la signature récente d'un engagement de près de 600 millions d'euros sur la période 2011-2013, entre l'UE et le Maroc, fait de ce dernier le pays du voisinage qui reçoit le plus de fonds européens. Or, «M. Landabaru a omis de citer que si le Maroc reçoit effectivement le plus d'argent de la part du Vieux Continent, c'est pour des fins géostratégiques. Face à une conjoncture défavorable, les entreprises françaises en particulier, et plus globalement européennes cherchent de nouveaux débouchés. Et c'est le marché africain qui représente pour eux le meilleur relais de croissance (plus de 200 millions de consommateurs). Le fait de s'y introduire via le Maroc reste l'unique issue», commente un économiste qui a requis l'anonymat.
Intrusion en Afrique via le Maroc
A en croire cet économiste, l'enjeu en vaut la chandelle. D'autant que l'Afrique regorge de ressources naturelles et est en construction. Un passage par le Maroc s'avère une solution appropriée car le pays a cultivé une très bonne image de marque en Afrique. Il avait annulé la dette de certains pays africains et les visites du roi Mohammed VI ont concerné plus d'une dizaine de pays africains où plusieurs conventions ont été signées pour renforcer les coopérations Sud-Sud. En parallèle, le Maroc s'active notamment dans le volet social et culturel. Les prestations fournies dans le cadre du développement humain durable ont été saluées par la communauté africaine. Egalement, à travers l'Agence marocaine de coopération internationale, le Maroc mène une politique ouverte de formation des cadres africains dans les établissements universitaires du royaume. Tant d'arguments qui font du Maroc un pays ouvert vers le Sud et cultivant ainsi une bonne image dans ces pays. Mais est-ce que le pays profite efficacement de ce positionnement en termes commercial et économique ?
BCG n'y tergiverse pas
Sur le plan économique, le potentiel certes n'est pas suffisamment exploité, mais le Maroc se place parmi les pays africains les plus actifs vers un renforcement de partenariats win-win avec les pays du Sud à l'image du Brésil en Amérique Latine. Il est le deuxième plus grand investisseur sur le continent après l'Afrique du Sud. Et ce n'est pas le cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG) qui dira le contraire. Dans son dernier rapport sur les pays les plus performants de l'Afrique, le Maroc fait partie de ces lions africains. Le cabinet a même ouvert son premier bureau africain à Casablanca. «Le Maroc connaît depuis dix ans une croissance supérieure à la moyenne mondiale et son PIB/habitant est nettement supérieur à la moyenne du continent africain», commentait récemment M. Patrick Dupoux, DG du bureau de Casablanca du BCG. Le cabinet compte en effet se servir de Casablanca en tant que hub entre le Vieux Continent et l'Afrique.
D'ailleurs, plusieurs multinationales ouvrent leurs bureaux régionaux au Maroc afin de desservir le continent. Certains louent un bureau à Casablanca, rapatrient une dizaine d'étrangers pour prospecter le marché marocain, piloter les marchés remportés, et puis prospecter la région et dans une plus grande mesure le continent. Tant mieux, diront certains puisque cela ne peut que créer une concurrence locale à même de doter le Maroc de champions continentaux.
Made in Morocco
En citant les champions nationaux, les exemples de success stories à l'africaine ne se comptent pas sur les doigts d'une main ! Du secteur public au privé et intervenant dans plusieurs secteurs d'activités, le Made in Morocco est bien ancré dans le continent.
Le secteur public est présent en force en Afrique. L'ONE, l'ONEP ou encore l'OCP ont tous décroché de juteux contrats principalement en Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale et leur coopération avec ces pays s'étend davantage vers le transfert du savoir et un appui pour développer les services publics des pays où ils sont présents. En 2007, le groupement d'entreprises marocaines (Onep, Delta holding, MedZ et Ingem) a remporté l'appel d'offres pour la privatisation de la SNEC (Société nationale des eaux du Cameroun) face à Veolia Water. Une consécration pour l'ONEP et le savoir-faire marocain.
Dans le domaine de la construction, Ynna Holding appartenant au self-made man Miloud Chaâbi, a bien tissé sa toile dans le continent. Chaâbi a été l'un des premiers à comprendre l'enjeu d'un marché africain en développement et en quête de groupes performants dans leur domaine pour accompagner ce progrès. C'est ainsi qu'un accord entre Ynna Holding et l'Etat de la Côte d'Ivoire a été signé portant sur la construction de 6 000 logements sociaux ainsi que la construction d'une usine de PVC à Abidjan.
Côté aérien, la RAM ne cesse de créer de nouvelles dessertes vers les capitales africaines et entend confirmer sa présence sur le continent. Dans le domaine des télécoms, Maroc Telecom a bien réussi son implantation en Afrique pour le plus grand bonheur de sa maison mère Vivendi. IAM a en effet des participations dans le capital de nombreux opérateurs tels que le mauritanien Mauritel, Onatel au Burkina Faso, Gabon Télecom au Gabon et Sotelma-Malitel au Mali. Les performances dans certaines participations d'IAM enregistrent une croissance à deux chiffres boostant son chiffre d'affaires global grâce à la non-maturité de ces marchés et à un taux de pénétration du mobile encore faible. Quant à Managem, filiale minière de l'ONA, sa présence s'intensifie sur un continent plein de ressources minières. Elle exploite en effet les gisements de minerais au Mali, Niger, Guinée, Gabon et au Burkina Faso.
En Côte d'Ivoire, le groupe marocain Afriquia a pu s'installer confortablement dans le pays brassant 45% du capital de Pétro-Ivoire ainsi qu'une participation de 36% dans le capital de Simgaz. Au Gabon, c'est le magnat des affaires Lahcen Jakhoukh qui est le premier employeur du secteur privé au pays avec 3 000 employés. Le milliardaire marocain est parti au Gabon début 1970. Mécanicien de formation, il est aujourd'hui le premier employeur du secteur privé au pays avec 3 000 employés. Au Gabon, on ne jure que par lui !
Des projets structurants menés par des Marocains
En Guinée équatoriale, le démarchage marocain est orienté principalement vers les infrastructures. La machine industrielle marocaine a tiré son épingle du jeu dans ce marché face à des concurrents de taille pour remporter haut les mains des appels d'offres juteux. Le meilleur exemple est celui de la Somagec qui s'est vu attribuer la construction du port de Malabo. L'entreprise rafle les contrats et s'adjuge les plus grands projets structurants du pays. A titre d'exemple, l'aménagement d'une unité portuaire dans la capitale, le port de la ville de Bata, l'extension du port de la ville de Luba, l'aménagement de deux pistes d'atterrissage dans les aéroports des îles Anobon et Cogo, l'aménagement de la corniche de Bata ainsi que la gestion de l'eau potable de la ville. Aujourd'hui, la filiale de la Somagec en Guinée équatoriale réalise un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros. Tout à l'honneur de l'expertise marocaine !
Last but not least, le groupe Saham, qui vient d'acquérir Coline, un groupe spécialisé dans les assurances s'offrant au passage un accès à plus de 11 pays du continent. Belle performance !
Sur fond de conquête africaine par des champions nationaux et afin de faciliter leur accompagnement financier, les institutions bancaires marocaines se sont renforcées au Sud à coups de rachats et d'acquisitions. C'est ainsi que BMCE bank est présente dans plus d'une dizaine de pays africains où elle détient Bank of Africa ainsi que des participations dans la Congolaise de banques et la Banque de développement du Mali. Quant à la BCP, elle détient une filiale en Guinée et une autre en Centrafrique. Pour sa part, Attijariwafa Bank possède Attijari Tunisie ainsi qu'une participation dans la Compagnie bancaire de l'Afrique occidentale (CBAO). Récemment, le groupe a acquis 5 filiales du Crédit Agricole réussissant ainsi son entrée solennelle dans les marchés prometteurs du Sénégal, la Côte d'Ivoire, la RDC, le Gabon et le Cameroun.
Si la Caravane africaine de l'export prend un nouvel élan aujourd'hui pour stimuler les échanges Sud-Sud et exporter l'expertise marocaine vers les pays du Continent Noir, c'est qu'une prise de conscience s'est manifestée face à un énorme manque à gagner en termes de coopérations bilatérales. Dans un schéma global, les pays d'Afrique peuvent profiter des différents accords commerciaux qui lient le Maroc à plus de 55 pays. De même, le royaume pourra exporter son expertise et son savoir-faire pour le développement de ces pays qui émergent doucement mais sûrement. Reste à relever le défi et faire du Maroc le principal pont entre une Europe en quête de nouveaux débouchés et une Afrique en pleine effervescence. Vaste programme !
Mohamed Amine Hafidi
2000 Un geste salutaire
L'intérêt du Maroc pour les pays d'Afrique s'est concrétisé par l'adoption d'une stratégie envers les pays les moins avancés (PMA) du Continent dans le cadre de l'initiative pays pauvres très endettés (PPTE). En effet, lors de la conférence du Caire du sommet Europe-Afrique en 2000, le Maroc a procédé à l'annulation de la dette des pays africains les moins avancés et a exonéré leurs produits des droits de douane à l'entrée du marché national.
2009 Attijari en Afrique
Attijariwafabank est présente en Tunisie, au Sénégal (rachat de 66,67% du capital de la banque sénégalo-tunisienne BST) et au Mali (acquisition de 51% des actions de la Banque Internationale du Mali pour près de 60 millions d'euros). Mais c'est qu'en 2009 que l'opérateur a renforcé sa présence en Afrique subsaharienne avec l'acquisition de 5 filiales de Crédit agricole en Côte d'Ivoire, Sénégal, Gabon et Congo (l'acquisition de la filiale de la banque française au Cameroun est en cours de finalisation).
2010 IAM : merci l'Afrique !
Au cours des 9 premiers mois de l'exercice 2010, le groupe Maroc Telecom a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 23,7 MdDH (environ 3 milliards de dollars), en hausse de 5,8% par rapport à 2009, grâce principalement à la poursuite de la croissance de ses filiales en Afrique. Exemples de progression du chiffre d'affaires (Mali +24,8%, Burkina Faso +9%, Gabon +9%, Mauritanie + 6,9%).
2010 My Hafid Elalamy
en Afrique
Le holding SAHAM, que préside Moulay Hafid Elalamy, prend le contrôle de l'un des plus grands groupements d'assurances du continent : le groupe Colina. Montant de l'acquisition : 120 millions d'euros.
Saad Benabdellah, DG de Maroc Export.
«La croissance est au Sud ! »
Qu'en est-il de la présence marocaine pour cette troisième édition de la caravane africaine de l'export ?
La présence marocaine a été bien étudiée selon notre matrice de sélection basée sur l'offre et la demande. Nous avons retenu 100 entreprises sur 260 qui ont postulé. Parmi elles figure des professionnels de l'agro-industrie, l'électricité, la pharmacie et les NTIC. Nous notons également la présence d'institutions publiques à savoir les ministères des Affaires étrangères, de la Santé, du Commerce extérieur, la Bourse de Casablanca et l'OCP.
Quelles sont vos objectifs à travers cette caravane ?
Le principal objectif est d'informer les pays visités sur les opportunités offertes par le Maroc et mettre en relation les hommes d'affaires marocains avec ceux des pays visités. D'ailleurs, durant la première escale en Mauritanie, 460 rendez-vous d'affaires ont été enregistrés. C'est une démarche cohérente et pragmatique que nous effectuons. Elle est axée principalement sur le développement des pays de l'Afrique subsaharienne. Nous ne contentons pas que sur le caractère commercial de l'opération. Par exemple, 60% de la délégation marocaine représentent les professionnels de l'électricité. Nous souhaitons exporter notre savoir-faire dans ce domaine et faire profiter ces pays de notre expertise.
Quelles sont les prochaines actions après cette caravane ?
Lorsque nous finissons une caravane de l'export, nous revenons ensuite pour des missions de rappels afin de concrétiser les mises en relation faites durant la caravane. Pour 2011, nous allons organiser deux caravanes de l'export vers des pays du Continent Noir ainsi que deux missions ciblées qui viseront des secteurs bien définis grâce à notre département d'intelligence économique. Nous avons entamé des missions de prospection massive avec une stratégie de consolidation des relations Sud-Sud à long terme. En l'espace de 10 mois, nous avons visité 10 pays africains et je suis convaincu que le potentiel est là, qu'il n'est pas assez exploité. La croissance est au Sud !


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