Il semble que la crise économique a profité à la filiale marocaine GFI, adossée au Groupe GFI informatique. La société spécialisée dans l'intégration et la mise en œuvre de progiciels de gestion, a réalisé au cours du premier trimestre 2010, un chiffre d'affaires de 14,3 millions d'euros. La filiale dirigée par Saloua Karkri Belkeziz affiche une solide performance en comparaison aux autres filiales du Groupe. En effet, GFI Maroc a réalisé la deuxième meilleure performance du groupe après la filiale canadienne, indique un communiqué de la société. GFI Maroc a enregistré une croissance de 23,5% à taux de change constant, là où le Groupe GFI informatique enregistre un chiffre d'affaires de 168 millions d'euros, soit un recul de (-1,3%). La croissance enregistrée par la filiale marocaine est l'une des seules performances positives du trimestre du groupe avec celle de la filiale portugaise (18,6%). Selon GFI Maroc, ces performances résultent des premières retombées des récents contrats signés tant aux niveaux national que régional. Selon GFI Maroc, les performances réalisées résultent des premières retombées des récents contrats signés tant aux niveaux national que régional. «Les performances 2009 émanaient à 80% de commandes locales, 16% en Afrique subsaharienne et 2% grâce à la diversification et/ou extension d'activités», souligne la filiale marocaine. L'entreprise avait réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 52 millions de DH (hors offshore) contre 27 millions de DH il y a dix ans, soit une croissance de 7,2% par rapport à 2008. Ces performances sont dopées, selon GFI, par la signature, en 2009, de contrats significatifs avec de grandes entreprises nationales et internationales tels que le Groupe OCP, Barid Al Maghreb, Nexans, notamment. Par ailleurs, en dépit de l'impact qu'a subi l'activité du Groupe GFI informatique en 2009 à cause de la crise économique, la filiale marocaine a poursuivi sa croissance organique (7,2%). Notons que le chiffre d'affaires du Groupe GFI s'établit au premier trimestre 2010 à 121,7 millions d'euros, en recul de 5,8%. «Ce recul s'explique à la fois par un contexte économique atone et par l'arrêt volontaire de certaines activités de sous-traitance non rentables pour le Groupe».