Vous êtes ici : Actualités / A La Une / Murray, Del Potro et Djokovic en demies Atteindre une demie en Grand Chelem, c'est un rêve et à Wimbledon, ça va se chercher. Le Britannique Andy Murray l'a fait. Il a dominé Fernando Verdasco mercredi (4-6, 3-6, 6-1, 6-4, 7-5). L'Espagnol, qui a retrouvé une partie de sa belle allure de 2009, n'a pas lâché prise sur les nombreuses occasions qu'il a eues dans les deux derniers sets et il l'a payé. La seule fois, en 10 duels, où le 54e mondial a battu Murray c'était à Melbourne en 2009, avec un 6-4 au 5e set. Mais, depuis, le Britannique est devenu un autre homme. Lors de ce match face à l'Espagnol, il était nerveux pendant deux sets, incapable de convertir trois balles de break à 3-5 dans le deuxième set. Dominé par la patte gauche adverse à l'échange ou au service, l'Ecossais semblait proche de rejoindre la liste noire ce Wimbledon 2013. Mais le public l'a porté par des applaudissements à tout rompre sur chaque point gagné. Dans une atmosphère émouvante, Murray a prouvé quel champion il était : il fallait les sauver ces balles de break, notamment à 2-3 dans le 4e set, il fallait lâcher encore et encore ce bras au service et en coup droit. Evidemment, la performance de Verdasco a été excellente, mais à ce stade de sa carrière ça ne peut plus lui suffire. Andy, finaliste en 2012, devra hausser le ton s'il ne veut pas être soufflé par l'ouragan polonais Jerzy Janowicz, un tennisman avec un très gros service, et un joueur avec beaucoup de puissance, selon les dires de Murray. Janowicz s'est qualifié pour les demi-finales aux dépens de Lukasz Kubot (7-5, 6-4, 6-4). Il est le premier Polonais à atteindre un dernier carré de Majeur. Djokovic dans le dernier carré Le Serbe est au rendez-vous. Novak Djokovic s'est qualifié pour les demi-finales en battant (7-6, 6-4, 6-3) Tomas Berdych. Le numéro 1 mondial a fait très forte impression et retrouvera désormais Juan Martin Del Potro. Le Serbe, qui a décroché sa 13e demi-finale consécutive en Grand Chelem, a encore impressionné. Face à celui qui l'avait éliminé en demie en 2010 mais qu'il a dominé 14 fois en 16 confrontations, Novak pouvait bien avoir le sourire jusqu'aux oreilles après la balle de match. Il a encore confirmé sa forme de gala sur cette quinzaine et son incroyable mental. La défaite en demie de Roland-Garros ne l'a donc pas brisé. Quant à Del Potro, les premiers points, après son retour ont été compliqués face à Ferrer, mais rapidement, les breaks ont suivi dans la première manche (6-2). En face, David Ferrer n'était visiblement pas le Ferrer qui a rayonné à Roland-Garros. Ni même le Ferrer qui avait giflé Del Potro l'an passé en huitième. L'Argentin, précis en revers, agressif dès que possible, en a profité. La balle de match résume à elle seule la prouesse accomplie par le huitième joueur mondial : Un long échange conclu par un coup droit le long de la ligne, en bout de course, frappé bien au-delà du couloir et qui est retombé dans le grand carré vert. Del Potro a bien mérité sa première demi-finale à Wimbledon.