Quand la finale de la Coupe d'Italie est supposée sauver la saison de l'un des deux finalistes, et que le match oppose les deux grands pôles footballistiques de Rome, ça barde forcément dans le Stadio Olimpico. La Lazio de Klose et l'AS Roma de Francesco Totti ne se sont pas jetés de fleurs lors de la rencontre de dimanche, puisque le vainqueur allait sauver sa saison et prendre une option considérable pour l'exercice prochain (une participation garantie en Europa League). Les « Laziale » se sont finalement imposés comme seigneurs de la cité, à l'issue d'un match asphyxié par une pléthore de fautes et de sifflets de l'arbitre, du typiquement italien ! Les hostilités allaient même commencer très tôt, avec Ledesma qui écopait d'un carton jaune après 45 secondes de jeu. La tension montait également dans les tribunes, ce qui a eu pour effet de calmer les joueurs, qui n'ont toutefois réussi à créer qu'une poignée d'occasions durant la première période. Lulic s'érige en sauveur La seconde mi-temps n'avançait pas une grande différence par rapport à sa précédente, mais a quand même connu quelques espaces qui ont donné lieu à des contres. Après quelques ratés du vétéran Klose, la Lazio a marqué le seul but de la rencontre par l'intermédiaire de Senad Lulic (71'). Le Bosnien n'a pas eu à forcer son talent pour reprendre un centre de Candreva contré par Lobont. La Roma s'est également procurée plusieurs occasions, mais Michael Bradley a manqué de précision (10e), tandis que Destro est passé à côté de son match avec plusieurs occasions gâchées. La dernière alarme fut l'œuvre de Totti, qui a failli sonner l'adversaire sur un coup-franc qui retrouvait la transversale. Le coup de sifflet final annonçait la sixième coupe de la Lazio, et une place en C3 l'année prochaine. Un titre à goût unique, puisqu'il a aussi permis aux Aquile de sceller leur supériorité sur le voisin de la Roma. Les « Loups » ressortent de cette finale plus affamés qu'avant, et auront intérêt à redresser la barre avant le début de la saison prochaine, à moins qu'il ne commencent à apprécier les parcours bredouilles