La réunion entre Saâd Alami et les représentants de l'UNIM n'a pas réussi à solutionner tous les points encore en suspens. Le mercredi 28 avril verra la reprise du dialogue entre le gouvernement et les représentants de l'Union nationale des ingénieurs du Maroc (UNIM). Une réunion qualifiée de cruciale pour la suite de ce dossier d'autant que les points d'achoppement entre les deux parties existent toujours. La rencontre du 22 avril (la deuxième du genre) avec une délégation présidée par Saâd Alami, le ministre de la Modernisation des secteurs publics, et comprenant des représentants des ministères des Finances, Emploi et Transports et équipement, n'a pas réussi à solutionner tous les points encore en suspens, lesquels seront bien entendu au centre de la réunion du mercredi entre les deux parties. L'UNIM assure dans un communiqué avoir rejeté les propositions du gouvernement aux revendications des ingénieurs remises à Saâd Alami lors de la réunion du 13 avril. A la veille du 1er mai, l'équipe de Abbas El Fassi tient à la signature d'un accord avec l'UNIM pour la présenter comme une réalisation majeure durant cette année . Le gouvernement s'est saisi du dossier des ingénieurs depuis que l'UNIM a brandi la menace de la grève du 11 février dernier. A l'époque, le Premier ministre Abbas El Fassi avait mandaté Saâd Alami de se réunir avec les représentants de l'Union nationale des ingénieurs du Maroc. C'est suite à cette rencontre que le ministre de la Modernisation des secteurs publics a demandé du temps pour traiter des demandes de l'UNIM. Les revendications du corps des ingénieurs travaillant dans la Fonction publique s'articulent en effet autour de deux points essentiels : la révision de leur statut professionnel et des indemnités. A la veille du 1er mai, l'équipe de Abbas El Fassi tient à la signature d'un accord avec les représentants de l'Union nationale des ingénieurs du Maroc (UNIM) pour la présenter comme une réalisation majeure durant cette année, d'autant que les rounds de dialogue social avec les centrales syndicales sont toujours dans l'impasse. Le gouvernement a besoin d'un arbre pour cacher la forêt.