Artiste multiple, chanteur, acteur et compositeur, Tamer Hosni a six albums au compteur qu'il a créé au fil des sept dernières années. Bien connu du public sous le surnom, «Negm Al-Guil» mais également sous celui de «Amir Al Oghniya A Chababiya» (star de la génération ou prince de la chanson jeune), il fait ses premiers pas dans la chanson alors qu'il est encore un adolescent mais déjà un fan avéré de musique. Fervent admirateur de l'artiste Mohamed Fawzi, Tamer Hosni a très tôt caressé l'espoir d'approcher la sphère musicale : il n'hésite pas à écrire les textes de ses chansons. Ses premières notes prennent leur envol au clavier du piano. Il se met rapidement à la guitare. Fruit de cette précieuse alliance ? La composition et l'arrangement, auxquels il s'attèle naturellement. C'est au cours d'une soirée d'anniversaire d'un de ses amis, que son art détonne. Il y rencontre Nasr Mahrous qui lui propose de participer à une émission de la chaîne Al-nil lel monawaate. Tout s'enchaîne, et cette étape déterminante offre à Tamer Hosni, la possibilité inespérée d'enregistrer son premier single. Nous sommes en 2001, le titre devient un véritable tube «Habibi Wenta B'eed»: il sonne l'heure d'un succès qui se poursuit en 2002 lorsqu'il chante en feat avec la chanteuse Shirine. Avec «Halet Hobb», il se hisse au sommet En 2003, Tamer Hosni, à qui la caméra lui fait les yeux doux (comme le compositeur algérien Safy Boutella acteur principal dans « La Nuit du crime » de Nabyl Lahlou), devient comédien dans le film «Halet Hobb», pour lequel il compose notamment, la bande originale. Tamer signe ensuite son premier album en 2004, «Hobb» (Amour). Vendu à près de 700.000 exemplaires, il le hisse au sommet des voix de la chanson contemporaine arabe. Le jeune homme revient au 7e art en 2005 avec le film «Sayed El Atefy» dont la bande son comporte deux de ses propres chansons «Koll Marra» et «Nour Einy». Suivent l'écriture du scénario «Omar & Salma», film destiné au réalisateur Akram Farid et la sortie de son second album «Ennayyah Bethebbak» au succès phénoménal. En 2007, le chanteur sort un troisième opus «Ya Bent El-Eih» qui assoit sa notoriété de chanteur et acteur égyptien. Tamer gravite entre cinéma avec «Captin Hima» en 2008, «Omar & Salma 2» en 2009 et la musique dont deux nouveaux albums «Ekhtart Sah» en 2010 et «Elly gay ahla» en 2011, au succès jamais démenti en Egypte et dans le monde arabe. Gageons que le public marocain, à l'affût de la croisée des univers musicaux et des genres diffus, sera fidèle lors de la scène Nahda du 1er juin prochain.