Abbas El Fassi à la cote auprès de Hamid Chabat. Le patron de l'UGTM continue de défendre les actions de son supérieur hiérarchique au sein du comité exécutif du PI. Mardi, à l'occasion d'un point de presse tenu pourle 1er mai, Chabat a balayé d'un revers de la main les critiques de certains syndicalistes sur «l'absence de volonté du gouvernement lors des rounds du dialogue social». Devant un parterre de journalistes le maire de Fès s'est mis à jouer au professeur, distribuant les points aux membres du gouvernement. Bien entendu, Abbas El Fassi s'en sort des tablettes de Chabat avec honneur. «Le Premier ministre est convaincu à 100% de la nécessité du dialogue social». En revanche, ce pourcentage diminue chez les ministres, Chabat l'estime à seulement «60%» et «nul chez le directeur de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS)» et «le PDG de Royal Air Maroc qui ne reconnaît pas un concept nommé le dialogue social». Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le patron de l'UGTM s'attaque à Driss Benhima. De même qu'il assène des critiques au patronat qui boude les rounds du dialogue social. Hamid Chabat a réitéré lors de ce point de presse, le boycott de son syndicat des festivités du 1er mai considéré comme une «hypocrisie sociale». Rien de nouveau, Chabat a fait de même lors de la grève générale du 3 mars.