Pour leur 113e derby, les deux clubs phares de Casablanca, le Raja et le Wydad ont fait match nul (1-1). Le Raja reste leader avec 24 points. Son adversaire du jour, le WAC, compte 23 points. L'enjeu a tué le jeu. Sur seulement cinq occasions franches de but, deux ont été marquées. Ni vainqueur ni vaincu. Le Raja et le Wydad ont fait match nul (1-1), dimanche, lors du 113e derby casablancais qui entre dans le cadre de la 12e journée de la Botola pro. Le match programmé à 14h au complexe sportif Mohammed V n'a pas tenu toutes ses promesses. L'enjeu a tué le jeu. Pendant tout le match, seulement cinq occasions franches de but se sont présentées, dont deux ont été marquées. Les deux entraîneurs ont voulu garder leurs acquis puisque le vainqueur allait devenir leader du championnat. Baddou Zaki, l'entraîneur du WAC, a certes contrôlé la première période mais il a laissé filer plusieurs occasions pour en finir avec les Rajaouis. Zaki n'a pas beaucoup osé. De l'autre côté, M'hamed Fakhir et ses poulains attendaient leurs adversaires au tournant. Et c'est ce qui est arrivé puisque le Raja a pu égaliser sur un coup franc. Le Wydad avait ouvert la marque par Fabrice Ondama en première période. Baddou Zaki a déclaré à la fin du match que « tout s'est joué sur de petites choses. Les fautes individuelles ont relancé le match et cela nous a coûté la victoire ». Quant à M'hamed Fakhir, il peut remercier son attaquant Bourazouk. Le Rajaoui a marqué le but de l'égalisation sur un super coup franc en deuxième période qui n'a laissé aucune chance au gardien Wydadi, Nadir Lamyaghri. Bourazouk a marqué du pied gauche, ce qui est rare chez l'ancien joueur du MAS. Fakhir a su que son joueur a donné tout ce qu'il avait, c'est pourquoi il l'a remplacé en deuxième période. L'entrée de Yassine Salhi n'a rien ajouté à l'effectif rajaoui. L'absence de Metouali a pesé sur le Groupe vert. Du côté du Wydad, Fabrice Ondama a été la star incontestable. Il a bougé comme un diable créant au Raja beaucoup de difficultés, surtout du côté gauche, gardé par Karouchi. Ce dernier a été à maintes reprises dépassé. Sa condition physique l'a trahi. Quant à Adil Chadli, il préserve encore son record : celui de n'avoir perdu aucun match face à Zaki, ni avec la sélection tunisienne, ni avec le Raja. « Je ne fais pas attention aux statistiques. Je respecte beaucoup Zaki. Nous voulions gagner ce derby. Ils ont eu leur mi-temps, nous avons eu la nôtre. En tout cas, le public est exceptionnel », nous explique le Tunisien du Raja, Adil Chadli. Le public, homme du match Cela devient désormais une habitude. Le public du derby fait chanter et danser le complexe sportif Mohammed V à chaque match. Chaque confrontation entre les deux grands de la Ville blanche est devenue une fête de football grâce à ses « Tifosis » qui font le déplacement et le « show ». Pour ce match, les Rajaouis étaient plus nombreux. « Frimija », côté Wydad, comptait encore des places vides après le coup d'envoi. « Pour ce match, il y a eu une réunion du comité du Raja (qui reçoit, ndlr) et ils ont confié la tâche du contrôle à quelques adhérents. Ces derniers sont stricts. Celui qui n'a pas de ticket n'entre pas », précise au Soir échos ce proche du club vert. « Le dernier derby (demi-finale de la Coupe du Trône, ndlr), le président du Wydad Akram avait ordonné l'ouverture des portes côté Frimija pour laisser entrer les supporters du Wydad. Aujourd'hui, c'est le Raja qui organise. Donc ce n'est pas possible », poursuit notre source. En tout cas, les deux publics ont supporté leurs équipes jusqu'au bout. Les Rajaouis, dans leur côté « Magana », hurlaient à chaque occasion ratée de leurs joueurs. Tandis que les Wydadis ont été quelques fois dépassés par les cris stridents venant du côté vert. Le derby n'a finalement pas perdu sa réputation, celle du match le plus chaud du Royaume. * Tweet * * VN:F [1.9.21_1169] please wait… Rating: 0.0/5 (0 votes cast) VN:F [1.9.21_1169] Rating: 0 (from 0 votes)