Le taux d'inflation ressort à 1,2 % à fin octobre dernier. Selon le HCP, l'IPC s'est inscrit en hausse de 1,8 % en comparaison annuelle. Une situation à attribuer à la surenchère des prix agricoles et de l'enseignement. L'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu une hausse de 1,0%, en glissement annuel. Le ménage marocain a du mal à arrondir ses fins du mois tout au long de l'année en cours. En atteste le taux d'inflation qui ressort à 1,2 % à fin octobre dernier. Selon la dernière note du Haut commissariat au plan (HCP), l'indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse de 1,8 % au cours du mois d'octobre 2012 comparativement à la même période de l'année précédente. Et ce sont les produits alimentaires qui ont pesé lourdement sur le coût de la vie enregistrant une surenchère de 2,6 % en glissement annuel. Cette situation est à attribuer aux conditions climatiques défavorables comme le montre la médiocre campagne agricole touchée de plein fouet par une vague de sécheresse. La hausse de l'IPC est due également à l'évolution de 1,1 % de l'indice des produits non alimentaires. Et ce malgré la baisse remarquable de 16,0 % pour les «communications». Les opérateurs télécoms ont dû réviser à la baisse leurs tarifs dans un souci de renforcement de leur compétitivité. Cette chute des prix de la communication téléphonique n' a pas eu à vrai dire grand effet sur le panier de la ménagère. Les dépenses allouées à l'enseignement se sont accrues de 6,1 %, en comparaison annuelle. Ce qui laisse croire que les prévisions sur l'accentuation des tensions inflationnistes au titre de l'année en cours sont réalistes. D'ailleurs, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d'octobre 2012 une hausse de 1,0 % par rapport au mois d'octobre 2011, toujours selon la même source. Comparé au mois d'avant, l'indicateur d'inflation sous-jacente aurait marqué une baisse de 0,1 % par rapport au mois de septembre 2012. Par contre, l'indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 0,3 % , «résultant notamment de la hausse des prix des légumes de 8,3 % et du café, thé et cacao de 2,2 %, et de la baisse des prix des poissons et fruits de mer de 3,8 %, des fruits de 2,3 % et des viandes de 2,2 %», note-t-on. La déclinaison régionale laisse dégager des hausses plus importantes de l'IPC au niveau de Marrakech avec 1,5 %, Kénitra (0,9 %), Oujda (0,8 %) et Settat et Al-hoceima avec 0,7 %. «En revanche, des baisses ont été enregistrées dans certaines villes notamment à Rabat, Tétouan et Beni Mellal avec 0,4 %», est-il souligné. * Tweet * *