En prévision des éliminatoires de la Coupe du monde 2013 à Haïti, l'équipe nationale de beach soccer a pris part au tournoi international organisé à El Jadida, avant de s'envoler pour Montréal le 16 août prochain. Le capitaine de l'équipe nationale de Beach Soccer, Nassim El Hadaoui, lors du tournoi international tenu à El Jadida. En médaillon, l'équipe nationale de ce sport emmenée par Mustapha El Hadaoui et son adjoint Hassan Nader. Il a ses propres règles, et ce n'est pas n'importe quel joueur qui peut le pratiquer. Le beach soccer marocain monte et côtoie les grands. En Afrique, l'équipe nationale marocaine est parmi les équipes les plus en vue du moment. Avec le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Sénégal, les Marocains espèrent empocher leur ticket pour la coupe du monde 2013, qui se déroulera à Haïti. Mais avant cela, le beach soccer marocain se prépare. À El Jadida, lors du tournoi international de beach soccer disputé, en mini-championnat et qui s'inscrit dans le cadre des préparations de la sélection marocaine aux qualifications de la Coupe du monde de beach soccer 2013, la sélection marocaine, emmenée par Mustapha El Hadaoui et Hassan Nader, a affronté des équipes comme Oman, la Suisse et l'Allemagne. Et c'est la sélection suisse qui a été sacrée championne du tournoi après avoir battu le Maroc sur le score de 5 buts à 4, en match de clôture. Le Maroc avait perdu face à l'Allemagne (4-6) et battu le Sultanat d'Oman (4-2). Quant aux Suisses, ils ont terminé ce tournoi en tête devant Oman, victorieux, également, de deux matchs face au Maroc (6-2) et Allemagne (6-3). L'équipe nationale a remporté une seule victoire face aux Allemands (5-3). Mustapha El Hadaoui, l'entraîneur national, a déclaré à ce propos au Soir Echos que « le tournoi a connu un niveau technique très satisfaisant ». La sélection marocaine devra maintenant prendre part à un prochain tournoi au Canada. Un tournoi qui se déroulera à Montréal du 16 au 20 août et où les Marocains vont défier trois autres équipes: le Mexique, l'Italie et le Brésil. Le sable a ses caprices Le beach Soccer, comme son nom l'indique, se joue sur le sable. « Jouer sur du sable n'est pas facile pour n'importe quel joueur », souligne Mustapha El Hadaoui. « Nous avons fait appel une fois à des joueurs de la Botola, mais ils n'ont pas pu se familiariser avec le sable », a expliqué El Hadaoui. L'équipe nationale qui va partir au Canada comptera de 10 à 14 membres. « Nous serons 10 en plus de 2 gardiens de but », ajoute l'entraîneur national. Le sable, donc, est une surface trompeuse, qui veut que le joueur fasse plus d'effort mais une tactique peut rendre la tâche très facile. « Le sable peut compter des dos d'âne. Le joueur doit cependant être à l'aise techniquement au lieu de courir », explique Mustapha El Hadaoui. Pour le lieu des rencontres, la plage est la place idéale pour ce genre de sport. L'équipe nationale, ainsi que les organisateurs, ont choisi la ville d'El Jadida pour sa plage. Un stade a été édifié comprenant quelque 3000 places. « Nous avons demandé au gouverneur de la ville de laisser ce bâtiment en place afin que les associations de la ville en profitent également », a commenté El Hadaoui à propos de la bâtisse artificielle sur la plage d'El Jadida. Préparation La sélection marocaine, avant de partir au Canada, va se préparer dans une ville côtière. Cela se fera normalement à Casablanca ou El Jadida. L'équipe d'El Hadaoui et Nader, son adjoint, aura deux semaines pour peaufiner sa technique et sa stratégie. Tout cela se fait, bien sûr, comme nous l'a indiqué El Hadaoui, sous l'égide de la Fédération royale marocaine de football. « Nous avons contacté Tarik Najem, le secrétaire général de la fédération, et nous coordonnons avec lui ». Les éliminatoires de la Coupe du Monde zone Afrique commenceront en septembre. Elles se dérouleront, selon la déclaration de l'entraineur national, soit au Nigeria, soit en Afrique du Sud. Deux équipes africaines auront la chance de représenter le continent à Haiti en 2013. « Nos chances ne sont pas minimes. Le beach soccer demande de la pratique, tout le temps. C'est ce qu'il nous faut », poursuit Mustapha El Hadaoui. * Tweet * * *