En marge de la présentation de la 7e édition du salon Elec Expo, de la 2e édition de EneR Event et de la 1re édition de Tronica Expo, Le Soir Echos a rencontré Youssef Tagmouti, président de la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables, organisatrice des événements. Youssef Tagmouti, président de la Fenelec ambitionne de réussir le salon Tronica et faire du secteur de l'électronique un secteur à forte valeur ajoutée. Que représente aujourd'hui la Fenelec en termes de chiffre d'affaires et que représente pour vous l'activité export ? Nous sommes à 12 ou 14 milliards d'euros de chiffre d'affaires et nous estimons aujourd'hui de 5 à 7 milliards d'euros le chiffre d'affaires à l'export. Notre part sur cette activité est en nette augmentation ces dernières années. Il faut savoir que nous avons travaillé énormément pendant plusieurs années pour l'améliorer et aujourd'hui nous sommes en train de récolter les fruits de ce travail. Nous continuerons jusqu'à arriver à des taux beaucoup plus intéressants. Combien représente le marché africain sur ces 7 milliards d'euros ? Le marché africain est très important pour nous. Il représente 20 à 25% du chiffre d'affaires global de la Fenelec. Toutefois, il faut rappeler que nous avons évolué sur ce marché à une vitesse exponentielle et nous sommes en train de prendre de plus en plus de parts de marché qui sont inscrites sur le long terme. La dernière caravane africaine organisée par Maroc Export a-t-elle était concluante par des signatures de nouveaux contrats ? La Fenelec est présente sur ce continent depuis 20 ans. La priorité pour nous n'est pas de signer des contrats dans l'immédiat mais de pérenniser ce marché, améliorer les relations avec nos partenaires et augmenter le volume d'affaires. Les contrats, nous les avons depuis longtemps, maintenant il faut améliorer et agrandir l'assiette de nos exportations. Comment se comporte le secteur de l'électronique au Maroc actuellement ? Le secteur de l'électronique est lié a ce qui se passe aujourd'hui dans le monde. Il y a énormément de baisse d'activité. C'est pour cela qu'on ne veut plus faire de la main-d'œuvre mais de la technologie pour ne plus être directement lié et dépendant de l'international. C'est la manière avec laquelle le secteur est en train d'évoluer, vers une intégration beaucoup plus importante et vers davantage de valeur ajoutée. Quelles sont les nouveautés des 3 éditions de cette année et comment faites-vous pour vous différencier des autres salons qui touchent aux énergies renouvelables ? Je tiens à préciser que dans le cadre de nos salons, nous ne parlons pas d'efficacité énergétique, mais plutôt d'énergie renouvelable, de grands projets éoliens et solaires et de matériels. Si vous prenez les autres salons comme Pollutec, il est plus axé sur le bâtiment et la pollution. Nous ne sommes pas du tout sur le même créneau. Par rapport aux nouveautés, la principale est le salon Tronica qui défend la partie électronique qui, pour rappel, ne veut plus faire de la sous-traitance mais veut devenir un acteur à part entière dans le domaine de l'électronique embarquée. * Tweet * * *