Deuxième de la Botola Pro, le FUS aspire au sacre cette année. Avec un parcours presque sans faute, l'équipe entraînée par Jamal Sellami, affrontera ce dimanche à Khouribga, l'Olympique local. A un point du leader, le Moghreb de Tétouan, Sellami ne cache pas ses ambitions. L'entraîneur du FUS Jamal Sellami (en médaillon) croit dur comme fer au sacre cette année. Le MAT le privera t-il de son rêve? Il a pris les rênes du FUS cette année après avoir entraîné plusieurs autres formations locales. Jamal Sellami, l'ex-joueur du Raja de Casablanca est un homme comblé. Son parcours avec les Rbatis est jusqu'ici très satisfaisant, mais il lui reste à accomplir l'aboutissement, à vivre la fin heureuse : remporter le sacre. Au terme de vingt-huit journées, le FUS est actuellement deuxième ; son bilan : quinze victoires, neuf nuls, quatre défaites ; soit une défaite de plus que le leader, le MAT, sérieux prétendant au titre. Jamal Sellami reste néanmoins confiant, et croit en une fin heureuse. Comment se prépare le FUS pour les prochains matchs ? Tranquillement, comme d'habitude, une séance d'entraînement par jour. Nous travaillons le côté technique, nous cherchons à améliorer quelques qualités, maintenir notre potentiel athlétique et vivre la bonne aventure, jusqu'au bout. Tout cela en prenant du plaisir. Vous êtes à un seul point du MAT, croyez-vous au sacre ? Bien sûr, je crois que nous le méritons. Nous avons travaillé dur, depuis le début. Et nous avons résisté à la pression des autres adversaires, pendant toute la saison. Notre parcours reste parfait, et nous espérons être récompensés à la fin. Avez-vous trouvé au FUS ce que vous n'avez pas trouvé dans d'autres clubs? Le Fus est un club bien structuré et ambitieux. Les rôles sont bien définis et respectés. Les responsables du club ont une vision claire concernant les étapes à parcourir pour que le club puisse avoir une place constante parmi les équipes de tête de la Botola pro. Le contrat de trois ans qui m'a été proposé me convient, et le résultat obtenu pour le moment me donne raison. Comment avez-vous reçu la défaite du Raja, votre poursuivant ? La défaite du Raja ne m'a pas surpris vu les problèmes que le club traînait avec lui depuis le début de saison. Au début du championnat, pensiez-vous que vous allez arriver à ce stade et vous battre pour le titre ? Sincèrement, on cherchait une place sécurisante au milieu du tableau. Mais le travail que nous avons effectué, avec le staff technique, les joueurs, le staff médical et la direction, a été concluant. Nous sommes très fiers des résultats actuels. Comment sont vos rapports avec les joueurs ? Très bons. J'ai réussi à véhiculer des valeurs claires pour régir le relationnel au sein du groupe. Je tiens à préciser que les joueurs du FUS sont très corrects et disciplinés. Il y a aussi l'apport positif des cadres fussistes, qui est très important. A souligner également le comportement exemplaire de quelques joueurs, par exemple celui de Bencherifa, un joueur exceptionnel. Les dirigeants du FUS ont-ils promis des récompenses pour les joueurs en cas de victoire finale ? Tout est bien précisé dans le règlement interne du club et qui a été remis aux joueurs. Bien sûr, nous n'excluons rien. Il peut y avoir une augmentation du montant en cas de victoire finale. Espérez-vous un faux pas du MAT avant votre rencontre ? J'espère qu'on va revenir de Khouribga avec un bon résultat. C'est tout ce qui m'intéresse pour le moment, bien sûr, sans qu'aucun de mes joueurs ne soit blessé pour le dernier match. Si malheureusement vous ne remportez pas le titre, allez-vous continuer avec le FUS ? J'ai un contrat de trois saisons à honorer avec le FUS. Concernant le titre, je reste confiant. Le dernier match, le FUS recevra le MAT, avez- vous déjà la pression ? Le plus important pour moi, c'est le match de ce dimanche à Khouribga. Un bon résultat nous sera bien utile, et nous préparera pour le dernier match. * Tweet * * *