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« La seule possibilité de sortir de l'impasse est la démocratisation de l'Algérie » | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 27 - 04 - 2012

Suite au prolongement du mandat de la Minurso pour une année supplémentaire au Sahara, l'USFPésite Habib El Malki émet ses propres analyses ainsi que les perspectives qu'il prévoit après l'adoption de la résolution 2044 du Conseil de sécurité de l'ONU.
« L'affaire du Sahara est une affaire nationale ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU vient de prolonger, pour une durée d'un an, le mandat de la Minurso. Quelle peut-être la nouveauté de cette énième résolution ?
J'ai quelques observations à formuler concernant la résolution du 24 avril. La première étant l'échec des manœuvres de l'Algérie qui visait à élargir les mandats de la Minurso au-delà de la surveillance technique du maintien de la paix et de l'observation, elle n'y est pas parvenue. La deuxième observation est que la résolution appelle à l'ordre l'Algérie devant son refus obstiné de permettre à l'UNHCR de recenser les marocains séquestrés à Tindouf. Enfin, la question des droits de l'Homme qui est souvent utilisée par l'Algérie contre le Maroc n'a pas donné de résultats ; au contraire, l'ONU a enregistré positivement les efforts déployés par le Maroc, notamment la mise en place d'antennes locales du CNDH. Mais au-delà de ces observations, il existe quelques perspectives. En premier lieu, on constate que la stratégie d'entretien permanent de la tension préconisée par l'Algérie reste inchangée. Ensuite, la question du Sahara reste plus que jamais du domaine réservé de l'institution militaire de l'Algérie, l'on se rappelle la fameuse phrase du président Boumedienne « l'Affaire du Sahara est un cailloux dans la chaussure marocaine ». Ce qui revient à dire que la seule possibilité de sortir de l'impasse actuelle est la démocratisation du régime algérien.
Lors de la parenthèse démocratique algérienne, entre 1988 et 1992, l'Algérie était-elle devenue plus ouverte dans son traitement de l'affaire du Sahara ?
Oui, bien-sûr. À chaque fois que l'Algérie se démocratise, elle devient plus conciliante avec le Maroc à propos du Sahara. Le Sahara n'intéresse pas le peuple algérien.
Que doit faire le Maroc à présent, pour sortir de l'impasse ?
Vu que les choses sont figées, il faut un nouveau souffle pour la diplomatie marocaine. Le Maroc doit accélérer la mise en œuvre d'un nouveau modèle basé sur la régionalisation avancée, dans le cadre de la nouvelle constitution. L'une des clés du succès de ce modèle est de faire participer la nouvelle génération des jeunes sahraouis, aussi bien dans nos provinces sahariennes que ceux de l'extérieur.
Quand vous parlez de la nouvelle génération, les indépendantistes de l'intérieur en font-ils partie ?
Oui, dans le cadre de la régionalisation avancée. Il faut qu'ils s'approprient ce modèle. Cela entraînera une dynamique d'intégration positive, d'autant plus que les contexte régional et international sont très favorables à cette dynamique.
Les derniers bouleversements survenus au Mali auront-ils un impact sur le dossier du Sahara ?
Notre diplomatie doit être plus offensive, en montrant combien le Polisario est de plus en plus un facteur de déstabilisation et d'insécurité dans la région du Sahel. L'on se rappelle l'enlèvement d'humanitaire des camps de Tindouf, ou bien la connivence avérée du Polisario avec des réseaux de trafic mafieux proche de milieux terroristes. Ce sont des faits importants qui s'imposent depuis la chute du régime de Kadhafi.
Vous avez parlé de la nécessité d'une démocratisation de l'Algérie. Pensez-vous que les prochaines législatives algériennes peuvent aider à changer la donne ?
Si les résultats des législatives débouchent sur un nouvel état d'esprit, ça ne peut être que salutaire. Malheureusement, les règlent qui déterminent le fonctionnement du système algérien restent inchangées.
Le PJD, qui dirige actuellement le gouvernement, a-t-il joué un rôle particulier dans la gestion du dossier ?
L'affaire du Sahara est une affaire nationale. Elle implique toutes les composantes de la société, parmi elles tous les partis politiques.
Mais actuellement, qui gère le dossier du Sahara : le gouvernement ou le Palais ?
Constitutionnellement, c'est le gouvernement qui dirige la diplomatie. Toutefois, le souverain joue un rôle de pilotage stratégique. L'affaire du Sahara est une affaire de souveraineté. Il faut rappeler que le roi est le garant de l'intégrité territoriale.
La France salue l'adoption de cette résolution
Cette résolution adresse « un message de soutien clair « aux réformes engagées par le Maroc, notamment en matière de droits de l'Homme, a indiqué mercredi le Quai d'Orsay. « La France salue l'adoption, à l'unanimité, de la résolution 2044, renouvelant le mandat de la MINURSO. Cette résolution rappelle l'effort consenti par la communauté internationale pour favoriser un règlement juste, durable et mutuellement acceptable » de la question du Sahara, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. Le règlement de la question du Sahara est une nécessité pour la population locale « mais aussi pour la stabilité, la sécurité et l'intégration de la région du Maghreb, que nous appelons de nos vœux », a rappelé le porte-parole.


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