Nouvelle réunion du Conseil de sécurité sur la question du Sahara. La réunion s'est tenue, mardi soir, en présence des représentants de Ban Ki Moon. Une rencontre au cours de laquelle, les membres du CS ont soulevé plusieurs points concernant le travail de la Minurso sur le terrain. Les membres du CS, réunis mardi, ont «salué les efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, pour aider les parties à parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable». Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu, mardi, des consultations sur la question du Sahara. Au cours de ces consultations, les membres du Conseil ont été informés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, ainsi que par le représentant personnel du SG, Hani Abdelaziz, sur les derniers développements liés à la question du Sahara. Ces consultations se tiennent en prélude de la prorogation, la semaine prochaine, du mandat de la Minurso. Les membres du Conseil de sécurité ont « salué les efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, pour aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », a dit l'ambassadeur américaine à l'ONU, Susan Rice dont le pays assure la présidence du Conseil pour le mois d'avril. En outre, Ban Ki Moon a estimé que « La Minurso n'est pas en mesure d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance, d'observation et de liaison liées au maintien de la paix ou d'endiguer, de sa propre autorité, l'érosion de ses capacités de mettre en œuvre son mandat ». Pour améliorer les conditions de travail de sa mission, il plaide pour l'envoi de 203 recrues et quinze militaires supplémentaires. La position du Maroc Mohamed Loulichki, ambassadeur du Maroc a l'ONU a rappelé que « La question du Sahara n'est pas une question dont l'issue dépendrait d'une sophistication du mandat de la Minurso ». Pour lui, le rapport évoque « les défis à la Minurso ». Sauf que, d'après le diplomate, le document passe sous silence des sujets importants comme le terrorisme et les enlèvements de ressortissants étrangers à Tindouf. « Voilà une menace majeure qui est en train de devenir un enjeu considérable pour la stabilité de l'ensemble de la région dans son prolongement sahélo-saharien ». De même, « des événements graves sont survenus avec l'enlèvement de trois ressortissants étrangers des abords des camps de Tindouf mais rien n'est dit ou presque de manière substantielle dans ce rapport », ajoute-t-il. D'ailleurs, cette question du recensement des populations de Tindouf a resurgi dans les dernières négociations entre le Maroc et l'Algérie. Le Haut commissariat aux réfugiés devrait poursuivre ses discussions avec Alger. Le mandat de la mission des Nations Unies au Sahara qui devrait prendre fin le 30 avril 2012 devrait être prorogé pour une année supplémentaire. Marocains et Algériens se donnent rendez-vous aux mois de juin et juillet prochains pour un nouveau round de négociations.