Marcus Miller, boulimique de musique, né à Brooklyn en 1959, virtuose du jazz-blues, de la fusion, du jazz-rock, de funk, de rock et de blues et as de la technique « slap » déferlera sur le festival de cœur de la ville blanche, le vaporeux Jazzablanca. Multi-instrumentiste, il joue d'abord de la clarinette basse avant de se consacrer particulièrement à la basse, avec une maîtrise qui laisse pantois. Compagnon de Miles Davis, dans le phénoménal album « Tutu », il fait partie de ces musiciens dont la collaboration avec ce grand du jazz a été décisive. Il intègre le groupe de Miles Davis lors du grand retour de celui-ci, en 1981. Aretha, Benson et les autres Après deux ans sur les routes, Miller se consacre à la composition et abandonne le grand jazzman avant de croiser son chemin, à nouveau, lorsque Davis souhaitera prendre une nouvelle direction dans sa carrière, dans son album « Tutu », paru en 1986. Marcus Miller devient l'architecte principal de cet opus dont il écrit la musique et en empile les parties instrumentales. Marqué à vie par son expérience aux côtés du maître, Miller lui rend constamment hommage. Hyperactif, Miller ne se limite pas à cette activité. C'est aussi en tant que réalisateur de disques pour des artistes comme George Benson qu'il s'illustre. Partenaire de Kenny Garrett, d'Herbie Hancock, Marcus Miller porte le destin du jazz moderne entre ses doigts de feu. Il collabore également avec Aretha Franklin sur l'album Jump To It et avec Luther Vandross sur plusieurs de ses albums. En 2008 il enregistre un album avec Stanley Clarke et Victor Wooten, deux autres grands bassistes. Il faudra s'attendre au meilleur le mardi 24 avril.