Le parti de Abbas El Fassi persiste et signe : «nous sommes un parti islamiste salafiste», claironne Abdellah Bakkali, membre du comité exécutif. Le dirigeant istiqlalien invité par l'émission Tayarat sur 2M, a clairement expliqué que son parti se veut de l'idéologie salafiste. «Mais, le mouvement salafiste modéré», précise-t-il. Le PI ne se dit pas, pour autant, disposé à une alliance avec le PJD. Pour le moment, l'Istiqlal s'accroche encore à une moribonde Koutla qui désire qu'elle «revoie ses objectifs et ses mécanismes de travail». Et «pourquoi pas son ouverture à d'autres composantes ? Les petits partis de la gauche notamment», explique le dirigeant du PI. D'ailleurs, ajoute-t-il, le PI «n'est pas actuellement concerné par une quelconque alliance. Ce sont ceux qui accusent un vide de pensée politique qui essaient de le combler par des alliances». Référence à peine voilée à son partenaire du gouvernement, le RNI. Bakkali a profité également de ce passage sur antenne de la deuxième chaîne pour lancer quelques «amabilités» au PAM. «Le PAM ne nous fait pas peur», résume-t-il. Autre clin d'œil à tous ceux qui reprochent au «clan El Fassi» de «monopoliser les postes de pouvoir» : «il ne faut pas nous voiler la face. C'est le roi qui a nommé les membres du gouvernement. Mais personne n'ose le dire», tranche-t-il.