Cette fois ce sera peut-être la bonne. La Catalogne tient toujours à ouvrir son «Ambassade» au Maroc. Une ambition qui ne date pas d'hier. Mais cette fois la communauté autonome qui dispose désormais d'un nouveau «statut d'autonomie» se donne un délai de cinq ans pour concrétiser le projet. L'ouverture d'une représentation diplomatique au Maroc (à Casablanca ou Rabat, le lieu n'est pas encore fixé) a été inscrit dans son «Plan d'action extérieure» pour les cinq années à venir. En 2002 déjà, le gouvernement autonome de cette région espagnole avait décidé d'ouvrir une représentation diplomatie à Casablanca. Le parti populaire de droite, alors au gouvernement, avait fait des mains et des pieds pour l'en empêcher. La question a été portée devant le Conseil constitutionnel qui a finalement statué en faveur du gouvernement présidé par José Maria Aznar. Le Conseil avait décidé que la diplomatie relevait du seul gouvernement central. Mais avec son nouveau statut voté en juin 2006, la Catalogne pouvait se faire représenter à l'étranger. Depuis, la région a ouvert six représentations diplomatiques de par le monde. Celle ayant été projetée à Casablanca a été réduite, entre-temps, à une simple représentation commerciale. Deux banques catalanes se sont également installées dans capitale économique et Tanger abrite, depuis des années, un bureau de recrutement de la main-d'œuvre relevant du «ministère» catalan chargé de l'Emploi et des affaires sociales. Procès : Des notaires devant la Justice Le juge d'instruction près l'annexe de la Cour d'appel à Salé a auditionné sept personnes, dont cinq en état de détention préventive, parmi lesquelles des notaires, poursuivies dans le cadre d'une affaire d'escroquerie relative à un bien immobilier de l'Etat, situé à Casablanca. Deux femmes sont également poursuivies, en état de liberté provisoire, dans cette même affaire. Médias : Manouzi contre les peines de prison Mustapha Manouzi, président du FVJ, a appelé, en marge du débat sur les médias et la société, à la suppression de la peine privative de liberté à l'encontre des journalistes et au maintien d'amendes. Il met également en avant «la nécessité de l'indépendance de la Justice et de la création d'une compétence judiciaire en matière des médias, à l'instar d'autres domaines». Anti-terrorisme : L'expérience marocaine saluée L'expérience du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue et l'immigration clandestine a été saluée par le Conseil des ministres arabes de l'Intérieur. Outre le ministre Taïb Cherkaoui, Cherki Draiss (DGSN) et Brahim Boufous (DG des Affaires intérieures) ont aussi participé à cette rencontre.