Après six journées du championnat professionnel, près de sept techniciens ont été remerciés. La valse continue donc, dans un climat de suspicion. Les entraîneurs sont dans la tourmente. Alors que le championnat ne fait que commencer, ils sont près de sept techniciens à avoir quitté le banc de touche. Les changements à la tête des différentes directions techniques ont débuté au Raja de Casablanca avec Mhamed Fakhir qui a quitté le club des Verts sans crier gare. Le Raja était pourtant en campagne pour la Ligue des champions. Dirigeants et supporters ont crié à la trahison et même porté l'affaire devant la fédération pour rupture unilatérale de contrat. Aziz Khiati devait prendre les destinées de l'IZK au tout début de la saison mais curieusement, avant son coup d'envoi , il a quitté la capitale des Zemmours, sans donner d'explications à son départ. Le Hassania d'Agadir a carrément limogé le français Hubert Vehud suite à la cinglante défaite 5-1 face au Chabab Al-Hoceïma. Le président du club soussi Aboulkacim n'aurait pas résisté à la pression des supporters. Il est vrai que, jamais, la gazelle du Souss n'avait subi un tel affront. Il a été remplacé par Mustapha Madih qui a quitté l'AS FAR. Le technicien était dans le collimateur des militaires depuis le début de la saison en raison de ses déclarations intempestives sur les recrutements effectués. Il est retourné au Hassania, un club qu'il connait bien pour l'avoir entraîné il y a quelques années. C'est l'ancien sélectionneur national Fethi Jamal qui a pris les renes de l'équipe militaire. A Fès, la tension était tellement grande que Benhachem a dû rendre le tablier, cédant sa place au Suisse Charly Roessli, un technicien qui avait entraîné le WAC. Benhachem, qui n'a remporté aucune victoire avec le WAF avait été agressé et ses agresseurs lui ont signifié que sa place n'était plus à Fès. Récemment, ce sont deux entraîneurs qui ont cédé leurs places mais dans des conditions qui en disent long sur des pratiques qui n'ont rien à voir avec l'esprit sportif . Mauvais résultats Des accusations d'une extrême gravité ont été lancées par Aziz Karkach qui a démissionné de son poste au KAC de Kénitra. Il aurait, selon ses déclarations, été «taclé» par son compère Abdelkader Youmir, ancien entraîneur de ce même club. Les deux hommes ont échangé des propos injurieux à travers les ondes de la radio. L'affaire n'est pas prête de s'arrêter là. À Khouribga, c'est Youssef Lemrini qui a été débarqué suite aux mauvais résultats enregistrés par l'OCK. La défaite qui a précipité le limogeage du technicien fut celle du week-end dernier face au KAC dans la cité minière. Une situation déplorable qui n'a pas encore fait réagir l'Amicale des Entraîneurs que préside Rizkallah Mendoça.