Forte de la nouvelle Constitution appelant à l'instauration d'une parité entre les hommes et les femmes au sein des institutions, une nouvelle coalition défendant cet objectif a été créée. Une nouvelle entité qui défend les revendications politiques des femmes vient de voir le jour. Il s'agit de la Coalition féminine pour une démocratie représentative (CFDR). Une entité où trône Bassima Hakkaoui, en tant que coordinatrice. Dans des déclarations au Soir échos, la députée du PJD assure que « notre objectif nodal demeure une meilleure représentativité des femmes non pas au Parlement mais dans les collectivités locales, les régions et même au sein des structures partisanes. À cet effet, nous préconisons que 20 % des membres fondateurs de partis soient de la gent féminine ». La naissance de la Coalition féminine pour une démocratie représentative (CFDR) a été taxée, par certains, d'émanation du PJD. Dans un océan d'ONG qui revendiquent l'exclusivité de la liste nationale pour les femmes, la nouvelle coalition préconise un élargissement de la présence des femmes dans la première Chambre en leur accordant 25% des circonscriptions en tant que têtes de liste. « Des circonscriptions au bout desquelles se profile la victoire et non la défaite », tient à préciser Hakkaoui. La naissance de la CFDR a été taxée par certains d'émanation, une de plus, du PJD, ce que la coordinatrice dément avec vigueur. «Notre coalition regroupe plusieurs composantes. Il y a celles appartenant au Mouvement populaire, et d'autres, à l'Union constitutionnelle. Deux partis qui se présentent comme libéraux et qui nouent des alliances avec des formations issues de la même mouvance politique ». En sus de la CFDR, la scène politique compte d'autres entités défendant le même objectif : une meilleure représentativité des femmes. Il s'agit en effet de Forum des parlementaires, du réseau Femmes pour femmes, du Mouvement pour une parité… Des structures réunies sous la bannière de la Coordination nationale des femmes.