Les deux pays organisateurs, les neuf premiers, et le deuxième présentant les meilleurs résultats face aux cinq meilleures équipes de son groupe joueront directement la phase finale de l'UEFA Euro 2012. Les huit deuxièmes restantes s'affronteront en barrage. Alors que la Pologne et l'Ukraine, co-organisatrices de l'UEFA Euro 2012, sont qualifier d'office, que l'Allemagne a été dès vendredi dernier la première nation à s'y qualifiée sur le terrain, on attendait dans le convoi, ce mardi, le tenant du titre, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, voire même l'Angleterre ou la France. Si les trois premiers ont réussi leur mission avec mention, quoi que cela ait été plutôt laborieux pour l'Italie à Florence en fin de partie devant une coriace Slovénie (1-0), ce n'est pas tout à fait le cas pour l'Angleterre et encore moins pour la France. Ceci dit, le champion du monde et son dauphin ont baigné dans la facilité pour ce faire : l'Espagne s'est imposée aisément (6-0) devant les très modestes Liechtensteinois, alors que les Pays-Bas allaient chercher leur qualification haut le crampon en Finlande (2-0), dans un exercice bien moins soutenu. Si l'Angleterre s'en est sortie difficilement d'une victoire dans la douleur, lors du derby face au Pays de Galles (1-0), il lui faudra néanmoins aller chercher le point du bonheur devant le Monténégro en octobre. Dans ce même groupe G, la Suisse, à la faveur de son succès face à la Bulgarie (3-1), entretient un semblant d'espoir. Dans le Groupe A, la Nationalmannshaft ayant tué tout suspense quant à la première place qualificative, la seconde devrait logiquement revenir à la Turquie, même si la Belgique peut encore y prétendre. Du nul acquis face à l'Autriche sur les rives du Danube, on peut anticiper une éventuelle fête en octobre à Ankara avec la venue de l'Allemagne et de l'Azerbaïdjan. Dans le Groupe B, les Russes de Dick Advocaat qui recevaient la République d'Irlande, seconde du groupe à 2 points, auraient pu s'inscrire en éventuels qualifiés en cas de victoire. Mordicus, les Irlandais ont fait dans la résistance et arraché un nul, histoire de maintenir le suspense jusqu'au bout. La Slovaquie lourdement battue à la maison, par un 4-0 par l'Arménie, perd son ultime espoir de rester en course au profit de son bourreau. L'Italie s'étant qualifiée à Florence face à la Slovénie, la Serbie ayant gagné les Iles Féroé (3-1) et l'Estonie ayant écrasé l'Irlande du Nord (4-1), c'est un duel très serré à trois (Serbie Estonie et Slovénie) qui s'annonce pour la deuxième place en perspective. Dans le Groupe D, les Bleus qui comptaient 3 points d'avance sur la Bosnie-Herzégovine, avant leur nul vierge face à la Roumanie à Bucarest, lâchent du lest. Leurs dauphins victorieux in extremis des Biélorusses font pression à un point. La France garde tout de même ses chances : elle recevra en octobre, en l'espace de 4 jours, l'Albanie et son principal adversaire la Bosnie-Herzégovine. Les Pays-Bas largement dominateurs du Groupe E (24 points en 8 matches) ont mis fin à ce qui restait de suspense, en battant la Finlande 2-0. Pour les deux autres, la Hongrie et la Suède, c'est le statu quo complet. Les Hongrois ont conservé leurs espoirs en gagnant en Moldavie 3-0, tandis que leur concurrent direct, la Suède, abîmait à Saint-Marin la sélection locale par un 5-0. Dans le groupe F, la Grèce, après son nul en Lettonie 1-1, cède son fauteuil de leader à la Croatie, victorieuse d'Israël par 3-1. Dans le Groupe H, cette journée a été propice à un regroupement en tête. Le Portugal sans jouer a vu revenir à sa hauteur le Danemark, vainqueur de la confrontation « scandinavo-scandinave » à Copenhague. Le Danemark l'emportait par 2-0 devant la Norvège. Pour du beurre, l'Islande battait Chypre 1-0. Dans ce groupe, on sera tenu en haleine jusqu'au bout avec un Danemark-Portugal in fine. Enfin dans le Groupe I , l'Espagne défendra son titre en juin. Elle n'a fait qu'une bouchée du très modeste Liechtenstein et laisse la République Tchèque seconde à dix points. L'Ecosse, ayant gagné du minimum la Lituanie à Glasgow, n'est guère qu'à deux points des Tchèques qui n'ont pas joué.