Le départ de Marie-Béatrice Lallemand marqué la fin d'une époque où le népotisme et la mauvaise gestion étaient les mots d'ordre. Le climat est actuellement très tendu au sein du resort. On espère que le nouveau DG marque une rupture avec les méthodes utilisées par son prédécesseur». C'est en ces termes, qu'un employé du Mazagan Beach Resort nous décrit le climat régnant au sein de la station balnéaire d'El Jadida. Flash-back. Début juillet, Stephan Killinger est nommé Managing Director du Mazagan en remplacement de Marie-Béatrice Lallemand. Celle-ci qui a séjourné durant 2 ans et demi au sein du resort a géré la station d'une main de fer en utilisant des méthodes qu'on croyait révolues, selon des employés et des ex-employés du resort. « Despotisme », un terme fort mais qui revient sur les langues des personnes sondées. Selon elles, le favoritisme battait son plein durant la période de gestion de l'ex-DG. « Le département des ressources humaines a fait l'objet d'un audit bien détaillé suite à plusieurs sit-in et gréves et a fait état de plusieurs dépassements», nous commente un haut cadre du Mazagan. Cet audit a révélé entre-autres que Lallemand avait dépêché plusieurs expatriés, pour la plupart des Français, dont quelques-uns faisaient partie de sa famille, en les recrutant pour des postes de responsabilité à des salaires mirobolants. De plus, les autres cadres qui ne faisaient pas partie de la « cour » de Lallemand et ne jouissaient pas de ses faveurs, étaient sur des chaises éjectables et un climat d'insécurité était omniprésent. En parallèle à cet audit, plusieurs audits et contrôles ont été effectués cette année dont ceux des finances et des achats. «Ces audits ont causé le départ de plusieurs hauts responsables impliqués dans des affaires de détournement et de corruption», nous confie la même source. Et d' ajouter : «Ne soyez-pas surpris si une opération de nettoyage va être conduite par le nouveau DG car il y a vraiment de quoi s'inquiéter !». Serait-il le premier test de Killinger qui compte également changer les modes de gestion jugés « inefficaces» de Lallemand ?