Le début des négociations entre les syndicats et la direction d'IAM a permis d'éviter la grève du 29 août. Mais en fonction des négociations, les tensions peuvent reprendre à tout moment. Les tensions sociales au sein de l'opérateur de télécommunications, Maroc Telecom semblent s'apaiser. Un accord social vient d'être signé ce 25 août par la direction de Maroc Telecom et les syndicats les plus représentatifs, la CDT et la FDT. Cet accord porte sur l'arrêt des mouvements sociaux dans l'entreprise et l'engagement des parties à entamer une réflexion approfondie, axée notamment sur les trois points suivants : le déroulement des carrières, la mise en œuvre de nouvelles règles disciplinaires et l'amélioration des conditions matérielles et professionnelles des salariés. D'ailleurs, une étude qui sera confiée à des experts indépendants, va faire un benchmark entre les rémunérations au sein de l'entreprise et ceux de la concurrence afin d'avoir une plate-forme commune en vue de négocier les conditions matérielles des employés du groupe. Pour rappel, le personnel de Maroc Telecom avait décidé, la semaine dernière, d'observer 3 jours de grève à compter du 29 août. Dans un communiqué émanant de 4 syndicats représentant le secteur (affiliés à la FDT, la CDT, l'UMT et l'UNTM), la coordination nationale avait exprimé son mécontentement suite à la décision prise par la direction de Maroc Telecom d'ajouter une demi-heure à l'horaire normal du mois de ramadan, violant ainsi les articles 11 et 24 du Code du travail. En parallèle, plusieurs sit-in ont été organisés par le personnel d'IAM ces derniers jours et durant juillet. Par ailleurs, les jours qui viennent sont décisifs pour le personnel de l'opérateur et pour IAM. Si les négociations n'aboutissent pas, les syndicats menacent de revenir à la charge, ceci tout en sachant que ce type de malaises sociaux plombent la productivité de l'opérateur. Une productivité qui est déjà en perte de vitesse à cause de la régression de sa compétitivité. A suivre…