Deux hommes armés braquent trois employés d'une joaillerie en plein centre de Casablanca. Bilan de l'attaque éclair survenue hier sur le boulevard Abderrahmane Sahraoui : deux blessés par balle et deux braqueurs volatilisés, avec un butin de 11 kg d'or. La nouvelle a laissé pantois les riverains du boulevard Abderrahmane Sahraoui à Casablanca. Hier, aux alentours de 9h du matin, deux hommes cagoulés chevauchant une grosse moto de type routier, ont surgi de nulle part pour s'en prendre à trois employés d'une joaillerie dont le patron, selon nos sources, se nommerait Monsieur Hajjaj. Les trois employés quittaient visiblement le bâtiment de la direction régionale des douanes en direction de leur voiture de marque Dacia, couleur noire, avec une cargaison de 11 kg d'or destinés à être tamponnés par la Douane. Surpris, H. Manar reçoit une première balle dans le dos, puis une deuxième à l'avant-bras. Le braqueur s'en prend alors à son compagnon, un certain Mustapha Marmar, 37 ans, le touchant d'une balle à la colonne vertébrale. L'attaque éclair, qui ressemble, séquence pour séquence, aux films de série B, n'aurait duré, selon des témoins, que quelques secondes : muni d'une arme de poing (certainement de petit calibre, vu l'impact laissé par les balles), l'un des deux hommes a tiré d'abord sur Hamid Manar, 58 ans et porteur de la valise contenant l'or. Surpris, H. Manar reçoit une première balle dans le dos, puis une deuxième à l'avant-bras. Le braqueur s'en prend alors à son compagnon, un certain Mustapha Marmar, 37 ans, le touchant d'une balle à la colonne vertébrale. Les deux malfrats mettent alors la main sur le butin avant de prendre la poudre d'escampette sur leur moto. Attirés par les coups de feu, un attroupement de passants encore apeurés et des dizaines d'agents des différents services de la police préfectorale, allaient vite arriver sur place : le braquage à l'arme à feu n'est pas chose courante dans le pays. Le premier constat sur la scène du crime, vérifié par Le Soir échos, laisse deviner le côté violent du braquage. L'arme à feu des braqueurs a, en effet, laissé ses impacts partout : un sur la portière d'une voiture de marque Fiat Palio dont le propriètaire serait une employée des douanes, et un deuxième sur le véhicule des employés. Tout porte à croire que ce braquage serait le fait de gangsters : une arme à feu, des cagoules, une moto au lieu d'une voiture et, surtout, un plan préparé à l'avance, avec des informations qui auraient été vérifiées avant le passage à l'acte. Les limiers débuteraient certainement leur enquête dans l'entourage des transporteurs et aux alentours de la joaillerie. D'ailleurs, à l'heure où nous mettions sous presse, le parquet avait déjà ouvert une enquête et les policiers de la judiciaire sont déjà sur une première piste: Aux environs de 13h, la grosse moto des deux malfrats a été retrouvée dans une ruelle jouxtant la Route d'Azemmour. Les deux blessés, eux, ont été acheminés vers les urgences du centre hospitalier Ibn Rochd et ont été admis aux soins intensifs. Selon nos sources, leur état était, du moins jusqu'à hier, plutôt stable. Aucun article en relation ! Nous comptons sur la force de police de trouver les criminels dans les meilleurs délais et les châtier pour donner l'exemple: car il n'y a pas de démocratie sans la sécurité et la riposte rapide et ferme.