Plus imposante et habillée d'une robe plus agressive, la citadine « made in France» de Toyota est prête à défier les ténors européens du segment. Rendez-vous à la rentrée. Fabriquée en France depuis 2000 (et au Japon depuis 1999, sous le nom Vitz), la Toyota Yaris a toujours choisi un positionnement à mi-chemin entre les citadines et les petites polyvalentes (type Renault Clio ou Ford Fiesta), histoire de chasser sur les deux terrains. Sa troisième génération garde peu ou prou le même concept. Certes plus longue de 10 cm (dont 5 vont à l'empattement), elle reste avec ses 3,88 m bien en deçà de la barrière des 4 mètres, limite que les Peugeot 207 et Fiat Punto Evo, pour ne citer qu'elles, dépassent allégrement.Cet allongement bénéficie aux genoux des passagers arrière, profitant de 3,5 cm supplémentaires, ainsi qu'au coffre qui passe à une capacité de 286 litres. Le tout en réussissant un régime minceur : la Toyota Yaris III affiche un poids minimal de 950 kg, contre 985 kg pour sa devancière. Voilà qui promet des consommations et des émissions de CO2 également en baisse. Certainement plus visible que ces chiffres, l'identité esthétique de la Yaris gagne en caractère. La silhouette quasi-monocorps est toujours là, mais la hauteur a été réduite, offrant à la voiture un profil plus dynamique souligné par des lignes tendues. La face avant, bien plus agressive, finit de donner à la petite japonaise un air plus « mature », impression renforcée par un intérieur totalement revu. Hormis l'annonce d'une future version hybride, l'effet de nouveauté ne touche pas les moteurs, strictement reconduits de la génération actuelle. En essence, on retrouvera le 3 cylindres 1.0 VVT-i de 69 ch et le 1.3 VVT-i de 99 ch, alors qu'en Diesel, le 1.4 D-4D de 90 ch reste fidèle au poste. Rendez-vous est pris pour la rentrée, date de sa probable arrivée sur le marché marocain.