Les radios privées doivent payer des droits de diffusion des matches à la SNRT. Un arsenal juridique est en train d'être mis en place, actuellement, pour réglementer ce secteur. L'information est de Tarek Najm le directeur d'Arriyadia la chaîne 100% sportive de la SNRT. Ce dernier précise que les radios privées qui avaient l'habitude de diffuser les matchs du GNF1 et du GNF 2 devront d'ici le 1er septembre 2010 doivent changer de pratique. «La SNRT paient les droits sportifs de ces matchs à la fédération donc c'est normal que les radios paient de leurs côté» déclare Tarek Najm dans des propos au Soir échos avant de préciser : «il ne s'agit pas d'interdire mais tout simplement d'instaurer une réglementation». Fayçal Laraïchi, le PDG de la SNRT souligne de son côté, que cette polémique n'a pas lieu d'être. «Il n'y a pas de polémique, il n'a jamais été question d'interdire la diffusion des matches dans les radios privées mais il est tout à fait normal qu'ils paient des droits de retransmission des matchs dont nous possédons l'exclusivité» a-t-il déclaré dans des propos au Soir échos. Pour le président de la SNRT, si les matches continuent à être diffusés sur les radios privées, il y a une situation de violation des droits commerciaux. «Nous avons payé des droits à la fédération sur une période donnée, lorsque cette période sera expirée, la fédération est libre de donner l'exclusivité à qui elle le souhaite et elle pourra traiter directement avec les radios». Une façon pour Fayçal Laraïchi de souligner que c'est à la fédération de soulever le problème et de mettre fin à ces pratiques. «Il n'y a pas de polémique, il n'a jamais été question d'interdire la diffusion des matches dans les radios privées mais il est tout à fait normal qu'ils paient des droits de retransmission des matches dont nous possédons l'exclusivité», déclare Fayçal Laraïchi Du côté des radios les avis sont mitigés. Il y en a qui sont prêts à payer des droits à condition de discuter autour d'une table pour trouver la formule adéquate. «Je pense que nous sommes actuellement en train de structurer le marché, si nous devons payer des droits, nous sommes prêts à le comprendre, mais la vraie question aujourd'hui, selon moi, est de réfléchir ensemble à un moyen de créer des richesses collectivement, pour cela il faudrait s'asseoir autour d'une table» déclare Thami El Ghorfi de Radio Aswat. Ce dernier déplore le fait que sa radio n'ait reçu aucun écrit de la part de la SNRT. «Nous n'avons pas été notifiés par écrit sur ce sujet, personne ne nous a dit que nous devons arrêter de retransmettre les matches, chose que nous avons toujours effectué depuis le lancement de la radio» a-t-il souligné. En réponse à cela, le président de la SNRT déclare : «Pourquoi nous allons leur envoyer un écrit il s'agit là de droits commerciaux, ce n'est pas compliqué, pour retransmettre les matches ils doivent s'acquitter des droits auprès de ceux qui en possèdent l'exclusivité». Pour Lino Bacco de Radio Mars, dans aucun pays du monde les radios ne paient des droits. «La télé cela peut se comprendre, mais la radio ça n'existe nulle part, mais si nous sommes contraints à payer des droits nous allons nous aligner sur les autres radios» Lino Bacco précise néanmoins que les radios ont néanmoins le droit de diffuser gratuitement 3 minutes des matches tous les quarts d'heure. Si négociations il y a pour trouver une solution à cette question des droits de retransmissions des matches à la radio, la HACA ne fera pas partie de ces discussions. La raison est simple : « Cela ne fait pas partie des attributions de la HACA, il s'agit d'un contrat commercial signé entre la SNRT et la HACA, et s'il y a violation des droits ils doivent s'adresser au Tribunal administratif». La haute autorité dirigée par Ahmed Ghazali ne peut pas réglementer cette histoire de droits de diffusion puisqu'il s'agit d'un contrat commercial.