Placée sous l'égide du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, la première édition du Salon des énergies renouvelables à Casablanca souhaite jeter les bases d'un rendez-vous pérenne, apte à contribuer au plan de développement ambitieux dont le royaume du Maroc s'est doté en la matière. Afin d'accompagner son dynamisme économique, le Maroc doit faire face à des besoins énergétiques croissants. En effet, ne disposant pas de ressources énergétiques fossiles significatives ou exploitées, l'importation d'hydrocarbures constitue une charge très élevée pour la nation. A travers l'organisation de EnR, le Maroc réaffirme ainsi sa forte volonté de placer les énergies renouvelables au cœur du développement du pays. Celui-ci a été inauguré hier par Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement. Durant trois jours, des intervenants de premier plan, tels que le ministère de l'Energie, l'ONE, Desertec, la BEI, la Direction de l'énergie et du climat (MEDDTL France) seront présents pour expliquer, débattre et informer sur des sujets aussi divers que d'actualité, à savoir le plan solaire marocain, le programme éolien, les filières hydroélectricité, biomasse, les financements, le volet industriel, l'efficacité énergétique, la formation et l'innovation. « L'efficacité énergétique est devenue une priorité nationale ; nous considérons que toute économie que pourrait faire tout consommateur qu'il soit industriel ou dans le transport est importante pour atténuer l'impact énergétique très lourd de notre pays, et pour cela le programme d'action très ciblé a été lancé dans différents secteurs tels l'industrie, le transport mais aussi l'habitat», a souligné Amina Benkhadra dans son discours d'ouverture. En effet, un partenariat, entre le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement et celui de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, a été effectué pour la réalisation du code de l'efficacité énergétique dans l'habitat. Placée ainsi sous l'égide du ministère de énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, cette première édition de EnR souhaite jeter les bases d'un rendez-vous pérenne, apte à contribuer au plan de développement ambitieux dont le royaume du Maroc s'est doté en matière d'énergies renouvelables. En effet, à l'horizon 2030, les énergies renouvelables devront permettre au Royaume une économie en énergie fossile de 2,6 Mtep/an (tonne équivalent pétrole) et contribuer à la création de 25 000 emplois. Bien avant cette échéance, l'on ambitionne qu'en 2020, 42% de la capacité de production électrique installée du Maroc serait d'origine renouvelable. Cette propension pour les énergies propres qui va crescendo n'est pas un simple choix, mais une nécessité. « Avec le plan solaire et le plan éolien, deux projets-phares nationaux lancés par sa majesté en octobre 2009 et en novembre 2010, nous avons reçu un élan majeur », a précisé la ministre. « Ces deux programmes vont permettre d'accompagner l'industrialisation du pays, le développement des compétences et du savoir-faire et, également, le développement régional et local », a-t-elle poursuivi. Notons qu'au World Economic Forum (WEF) sur la région MENA, qui s'est tenu en octobre 2010 à Marrakech, le Maroc a été donné en exemple dans la région, mais également dans le monde grâce au lancement du méga-projet solaire doté d'un budget de 9 Md de dollars. Un signal fort qui consacre l'engagement du royaume dans la voie de l'avenir où l'énergie propre est appelée à jouer un rôle majeur. C'est également un positionnement stratégique vis-à-vis des investisseurs étrangers et des accords de partenariat. C'est bien de parler des Energies renouvelables au Maroc, mais Mme la Ministre Amina Benkhadra devrait aussi répondre à l'invitation du collectif marocain « Maroc Solaire, Maroc sans nucléaire », pour débattre de son projet nucléaire au Maroc qu'elle compte réaliser entre la ville d'Essaouira et Safi. Ce genre d'énergie est trop risqué et trop dangereux pour notre pays et les générations actuelles et future. Le Maroc a la chance de disposer d'énergies durables et renouvelables et d'autres alternatives, pourquoi engager notre pays sur une voie vouée à l'échec et à une catastrophe réelle. Une bonne initiative pour le royaume, le Maroc peut être une « bonne » source d'énergie renouvelable notamment l'énergie solaire (vu la situation géographique du pays). Espérant que ce domaine évoluera et que les énergies renouvelables constitueront la grande majorité des source d'énergie au pays.