Le projet de développement des pôles universitaires, lancé lundi par le souverain, permettra de revaloriser l'université marocaine et de promouvoir son rayonnement à l'échelle internationale, selon le président de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA), Farissi Serghini. Le projet universitaire de Fès tend à mieux outiller l'université de la capitale spirituelle pour relever les défis majeurs auxquels elle fait face, en termes de capacité, d'accueil et de qualité des formations, selon les propres termes de Fariss Serghini, président de l'USMBA. Selon lui, ce programme de mise à niveau, d'extension et de réhabilitation des structures d'enseignement supérieur fera de la cité de Fès « un carrefour culturel multidimensionnel et un pôle de développement socioéconomique de grande envergure », ce dont le Maroc manque cruellement à l'heure actuelle. L'essentiel des opérations programmées concernent l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah qui dispose d'une infrastructure à forte sollicitation. Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'urgence 2009-2012 pour la réforme du système d'éducation et de formation, s'articule autour de la création de deux pôles universitaires équilibrés (Agdal et Saïss) de 26 000 étudiants chacun, la mise à niveau des structures d'accueil et le remplacement des bâtiments en préfabriqué. L'essentiel des opérations programmées concernent l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah qui dispose d'une infrastructure à forte sollicitation. Après avoir rappelé les avancées réalisées dans les domaines académique et culturel, en matière de recherche scientifique aussi, le président de l'USMBA a souligné l'importance de « favoriser l'ouverture de l'université sur les expériences académiques étrangères pour contribuer, au mieux, à la relance de l'enseignement supérieur marocain ». L'université Sidi Mohammed Ben Abdellah dispose d'un grand pôle de compétitivité et d'expertise en environnement, gestion de l'eau et développement durable. Ce centre universitaire régional d'interface (CURI), « a le mérite de rassembler l'ensemble des chercheurs universitaires s'activant au sein des laboratoires de l'université, afin de les mettre en contact avec des opérateurs du secteur privé », a expliqué Fariss Serghini. Il a enfin mis en relief le rôle scientifique de premier ordre que joue l'Institut national des plantes médicinales et aromatiques (INPMA) de Taounate qui se situe dans une zone traditionnellement riche en plantes de cette nature. Créée en 1975, l'Université Sidi Mohammed Benabdellah compte 12 établissements universitaires, 1 200 enseignants chercheurs et plus de 50 000 étudiants.