L'équipe marocaine olympique s'est qualifiée pour le deuxième tour des éliminatoires africaines aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Pim Verbeek, le sélectionneur national des Olympiques avait toutes les raisons d'appréhender ce match retour face au Mozambique. Les pros qui ont évolué au match aller ne pouvaient être présents au match retour qui ne coïncidait pas avec une date FIFA. Du coup, le technicien hollandais ne pouvait compter que sur une minorité de pros, le reste du contingent étant composé de locaux moins expérimentés. Si à l'aller, le 26 mars à Marrakech, les Lionceaux de l'Atlas s'étaient imposés sur le score de 2 buts à 0, le retour fut plus laborieux. Les Marocains ont encaissé un but dès la 25e min par Rivaldo. L'inquiétude a dès lors envahi le camp marocain dont la défense a été renforcée. Ce n'est qu'en seconde période, à la 69e min, que le sociétaire du PSV Eindhoven, Younès Mokhtari réussit à remettre les pendules à l'heure. Au fil des minutes, l'équipe marocaine a repris le jeu à son compte, sans jamais céder à la panique, du moins jusqu'au temps additionnel lorsque le Mozambicain Macini aggrava le score, mais c'était insuffisant pour une qualification. Des adversaires redoutables Le Maroc est passé de justesse, preuve qu'il reste encore beaucoup de travail à faire pour se parfaire. Car il reste sur le chemin des Olympiques, des Nations redoutables comme l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie, la Tanzanie, le Sénégal, l'Afrique du Sud, la République du Congo et le Soudan. Le tirage au sort du deuxième tour, dont les matches aller ont été fixés aux 3, 4 et 5 juin prochains et retour aux 17, 18 et 19 juin, sera effectué le 13 avril au Caire. Pour rappel, la sélection marocaine de football s'était déjà qualifiée pour les JO de Tokyo en 1964, de Munich en 1972, de Los Angeles en 1984, de Barcelone en 1992, de Sydney en 2000 et d'Athènes en 2004. En 1968, elle avait boycotté les jeux de Mexico, après avoir figuré dans le même groupe qu'Israël. a.b.