Dimanche 9 janvier, Aqmi diffuse deux messages audios de son chef, Droukdal. C'est le premier signe de vie de cet homme, pourtant donné pour mort par les médias algériens lors du dernier assaut en décembre 2010 de l'armée algérienne contre l'ex-GSPC. Les deux enregistrements sonores du dimanche 9 janvier de Droukdal sont intitulés «Notre appel à nos proches en Algérie». Rien de nouveau, c'est un remake de la prose de cette organisation. Aqmi surfe sur la vague des émeutes sociales en Algérie et en Tunisie. C'est une information du site TSA. Dimanche 9 janvier, l'antenne maghrébine d'Al-Qaïda diffuse deux messages audio de son chef, Abdelmalek Droukdal. C'est le premier signe de vie de Droukdal. L'homme était pourtant donné pour mort par les médias algériens lors du dernier assaut, décembre dernier, de l'armée algérienne contre Aqmi dans les zones montagneuses de la Kabylie. Les deux enregistrements sonores prouvent alors que Droukdal est bel et bien vivant. La dernière sortie sonore du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) remonte en effet au 19 novembre dernier, occasion lors de laquelle Droukdal demandait aux autorités françaises de négocier directement avec Oussama Ben Laden, le chef d'Al-Qaïda, la libération des otages français entre les mains de l'Aqmi et de se retirer de l'Afghanistan. Les enregistrements audio du dimanche 9 janvier sont intitulés «Notre appel à nos proches en Algérie». Rien de nouveau, c'est un remake de la prose de cette organisation. Les deux messages interviennent à un moment où la tension due aux affrontements entre police et manifestants a, dans une certaine mesure, faibli après que le gouvernement d'Ahmed Ouyahya a décidé de subventionner certains produits de consommation. En revanche, en Tunisie, les protestations prennent de l'ampleur. L'intervention des forces de sécurité, le weekend dernier, n' a fait que prolonger davantage la liste des tués et du coup, donner des raisons à la poursuite de ce mouvement spontané issu d'une colère collective. Surfer de la sorte sur les émeutes sociales au Maghreb pourrait desservir les deux mouvements de protestation et donner des raisons à certaines voix éradicatrices tant en Tunisie qu'en Algérie de privilégier la manière forte pour mettre un terme à ces troubles sociaux.