Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD, lors de son intervention devant les membres du bureau politique de son parti, exhorte l'Algérie a oublier ses manœuvres de provocation à l'égard du Maroc. Le secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a affirmé que les manœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale « n'altéreront jamais notre détermination de défendre notre Sahara », soulignant que le PJD restera mobilisé pour faire face à ces actes d'hostilité. Dans un rapport politique présenté devant la session ordinaire du Conseil national, tenu ce week-end à Bouznika, Benkirane a déclaré : « Nous sommes dans notre Sahara et nous allons le défendre comme toute autre région de notre patrie, et les manœuvres des adversaires n'altéreront en rien notre détermination ». Le secrétaire général du PJD a en outre exhorté le régime algérien « à revoir ses politiques de harcèlement et de provocation et à faire montre de rationalité à l'endroit du processus de l'unité, du développement et de la sécurité dans le Maghreb ». Après s'être félicité de la cohésion des composantes de la société autour du roi Mohammed VI, Benkirane a appelé à « poursuivre les acteurs principaux » dans les événements de Laâyoune et « d'opter pour une approche nouvelle dans la gestion du dossier du Sahara marocain par l'inauguration d'une étape de réconciliation fondée sur le traitement positif des séquelles de ces événements et le renforcement de la confiance des citoyens ». « Il est urgent d'engager un dialogue sérieux et franc avec les forces pondérées chez les voisins espagnols pour remédier au dernier dérapage, dont la conséquence a été la décision injuste et hostile prise par le Parlement espagnol », a par ailleurs souligné le secrétaire général du PJD, qui a tiré la sonnette d'alarme sur « le processus de déchéance dans la région qui menace la stabilité et la sécurité régionales, au bénéfice des marchands des guerres, de la discorde, de la division et de la normalisation avec l'entité sioniste ». Sur un autre plan, Benkirane a jugé nécessaire « de tirer parti du climat de stabilité dont jouit le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, et de l'unanimité autour des constantes nationales et des institutions pour reprendre le processus de réformes structurantes qui ont permis l'octroi au Royaume du Statut avancé dans ses relations avec l'Union européenne, à l'image du travail de l'IER et du Code de la famille, entre autres ». S'agissant des échéances de 2011, Benkirane a mis l'accent sur « la protection de la démocratie » en s'opposant aux pratiques électorales frauduleuses, dont l'utilisation de l'argent et la corruption, ce qui exige l'encouragement d'une concurrence loyale et la prise d'une série de mesures préventives.