Les cellules seront créées en partenariat avec le ministère du Développement social. L'ONG est en phase de présélection des associations partenaires. Elles seront mises en place à Casablanca, Kénitra et El Jadida. fatima zahra ennda P lanet Finance Maroc continue sa lutte pour les jeunes en situation précaire. L'ONG spécialisée dans la micro-finance se prépare actuellement pour la mise en place de trois nouvelles cellules d'orientation et d'insertion professionnelle à Casablanca, Kénitra et El Jadida. «Ces nouvelles cellules verront le jour en partenariat avec le ministère du Développement social. Ce dernier a exprimé son intérêt pour notre projet de mise en place de cellules d'insertion professionnelle COIP qu'on développe depuis 2007 dans le cadre de notre programme d'insertion des jeunes en situation précaire», indique Mohammed Maârouf, directeur exécutif de Planet Finance Maroc. Il a ajouté que l'ONG est en phase de présélection des associations partenaires dans les trois villes ciblées qui vont bénéficier du transfert du savoir en matière d'orientation et d'insertion professionnelle. Soulignons que trois autres cellules d'insertion professionnelle sont en cours de mise en place à Casablanca, Khouribga et Fès. Les bénéficiaires de ce projet sont des jeunes détenus et ex-détenus, des femmes défavorisées et des jeunes à «fort potentiel migratoire». Les associations partenaires qui ont été sélectionnées pour ce programme sont, l'association des Amis des centres de réformes et de protection de l'enfance à Casablanca, l'association des Amis et familles des victimes de l'immigration clandestine à Khouribga et le Centre Chourouk à Fès. «Des membres de ces trois associations ont suivi la première phase des formations qui a débuté en mai dernier. Une seconde série de formation sera entamée après le Ramadan», ajoute le directeur de Planet Finance tout en rappelant que ces formations portent notamment sur l'andragogie, les techniques de formations, les aptitudes comportementales la création et la gestion d'une mico-entreprise. Mohammed Maârouf a annoncé que la rentrée marquera le début de la deuxième phase de création des COIP à Khouribga, Fès et Casablanca. L'ONG procédera à la mise en place des nouveaux outils et procédures de gestion des COIP au sein de ces associations. Rappelons que l'ONG a présenté, en mai dernier, les résultats du diagnostic pour la mise en place de ces trois antennes. Il a porté sur deux volets. Selon la chef du projet, Meriem Taouzi, le premier volet a concerné les bénéficiaires du projet et le second a porté sur leur environnement plus précisément sur les opportunités d'emploi et de création d'activités génératrices de revenu. Les bénéficiaires du projet ont ainsi exprimé leur besoin en matière de formation professionnelle, de renforcement de leurs aptitudes comportementales et d'appui financier. Ils sont 150 détenus et ex-détenus, jeunes filles défavorisées, migrants de retour et jeunes à fort potentiel migratoire qui seront accueillis au niveau des trois COIP. Ces dernières s'ajoutent à quatre autres cellules créées au sein des associations l'Heure joyeuse, Darna à Tanger, INSAF pour l'insertion des mères célibataires et Voix de femmes marocaines à Agadir. «L'expérience pilote du projet s'est achevée en mars 2009 et a été couronnée par l'ouverture de deux cellules au sein de l'association l'Heure joyeuse à Casablanca l'association Darna à Tanger. Au total, en 2009, 100 jeunes des quartiers défavorisés de Casablanca et de Tanger ont bénéficié de ce projet pilote», rappelle le directeur de Planet Finance. Et de poursuivre «En février 2009, l'expérience fut répliquée au sein de l'association Voix de femmes et du Centre de sauvegarde de la jeune fille à Agadir. L'objectif est de favoriser l'insertion professionnelle de 50 jeunes filles en situation difficile à travers la mise en place d'une cellule commune aux deux partenaires et héberger l'association Voix de femmes marocaines». Ce deuxième projet s'est étalé sur une durée de 18 mois et financé par la coopération espagnole et Abraj Capital de Dubaï. A la même période a commencé la réplication du projet chez l'association INSAF au profit d'une centaine de mères célibataires. «Ce projet nous a permis d'affiner les outils pour une nouvelle catégorie de personnes vivant dans la précarité et d'enrichir les modalités d'insertion par de nouvelles approches telles que la mise en place de coopératives de services», affirme Mohammed Maârouf. Il a déclaré que, durant la rentrée, des activités génératrices de revenus seront lancées par les filles bénéficiaires du projet à Agadir. Il ajouté que d'autres projets générateurs de revenus seront également lancés au sein de la COIP mise en place par INSAF. Un réseau de cellules d'insertion professionnelle