En partenariat avec le CID, le groupe espagnol Ineco se chargera de la réalisation d'études sur le développement du service de train urbain dans les villes de Tanger et Tétouan. Le groupe espagnol Ineco a franchi une étape décisive dans son expansion au Maroc en remportant un contrat majeur pour la réalisation d'études sur le développement du service de train urbain dans les villes de Tanger et Tétouan. Cette collaboration s'inscrit dans le cadre des relations bilatérales maroco-espagnoles et marque une avancée importante pour les deux pays dans le domaine des infrastructures. Le contrat, attribué conjointement à Ineco et à la société marocaine CID, vise à renforcer la connectivité ferroviaire entre les deux villes du nord, tout en prenant en compte des objectifs stratégiques comme la liaison avec les stades de football en vue de la Coupe du monde 2030, ainsi que l'aéroport de Tanger. Ce projet s'aligne sur la Stratégie ferroviaire marocaine 2040 (PRM2040), un plan ambitieux qui prévoit l'expansion du réseau ferroviaire pour accompagner le développement territorial et les besoins croissants en transport. Le président d'Ineco, Sergio Vázquez Torrón, a souligné l'importance de ce contrat pour l'entreprise : «Ce projet est notre première grande opération ferroviaire au Maroc et consolide notre présence dans un pays où nous intervenons déjà dans le secteur aéroportuaire. C'est un pas important que nous espérons pouvoir renforcer à l'avenir.» Cette collaboration avec la société CID marque également une opportunité de coopération accrue entre les entreprises espagnoles et marocaines. Le contrat, d'une durée de 14 mois, inclut plusieurs volets majeurs. Ineco et CID travailleront sur l'extension de la ligne Tanger-Melloussa et l'évaluation de la construction d'une nouvelle ligne reliant le sud de Tanger à des infrastructures clés telles que le stade de football, l'aéroport et le parc industriel Mohammed VI. En outre, l'étude inclura des propositions relatives à une ligne conventionnelle reliant Tétouan et Cheraffat. Soulignons que ce projet s'inscrit dans une vision à long terme, le PRM2040, qui vise à transformer le réseau ferroviaire marocain en connectant 43 villes à travers le pays, contre 23 actuellement. Avec un budget estimé à 375 milliards de dirhams (environ 34,7 milliards d'euros), le plan entend également relier 12 ports et 15 aéroports, tout en créant près de 300.000 emplois. À terme, il devrait permettre de porter la couverture du transport public à 87% de la population, contre seulement 51% aujourd'hui. Des perspectives pour le transport aérien Outre le domaine ferroviaire, Ineco a été sollicitée par l'Office national des aéroports (ONDA) pour améliorer les infrastructures et les terminaux de l'aéroport international Mohammed V de Casablanca. L'entreprise sera chargée d'étudier les améliorations nécessaires pour faire face à l'augmentation du trafic aérien jusqu'en 2040, en identifiant les problèmes actuels et en définissant les infrastructures futures requises.