Les événements de Casablanca continuent de nous réserver leur lot de surprises. Après avoir été agressés et volés, sans bénéficier d'aucune protection, des milliers de Casablancais ont manifesté vendredi dernier, pour protester contre l'insécurité qui règne dans la métropole, mais le plus grave reste la publication dans les réseaux sociaux par «Black Army», Ultra du public des FAR, d'un communiqué revendiquant les faits, non sans fierté et accusant les services de police d'avoir déserté le centre-ville, une démission qui leur aurait facilité la tâche ! Plus grave, le langage guerrier et «militaire» du communiqué qui jette un pavé dans la mare et laisse entendre que la police scientifique et informatique ne disposait pas d'une feuille de route censée anticiper les risques de dérapages. Maintenant, Abdellatif Mouaddib, préfet de police de Casablanca, est dans le collimateur des citoyens casablancais. La DGSN va-t-elle accéder à leur demande en le relevant de ses fonctions ? La reddition de comptes commence par là.