C'est un cercle vicieux. La situation du transport collectif par autobus dans la capitale économique est complexe. Protagoniste de cette situation, M'dina Bus détient sur le papier, un droit exclusif d'exploitation depuis 2004, date de la signature du contrat public-privé avec l'autorité délégante. Or, plusieurs concessionnaires, dont les contrats sont arrivés à échéance, continuent de transporter les casablancais. M'dina Bus a en effet signé une convention de gestion déléguée pour le transport collectif urbain par autobus avec la Wilaya du Grand Casablanca suite à un appel d'offres public. La convention, qui a comme assise la loi 54-05 en vigueur, régissant la gestion déléguée des services publics, se prolonge sur une durée de quinze ans renouvelable pour une période de 7 ans. Elle prévoit également d'examiner à nouveau les conditions de fonctionnement de cette gestion déléguée tous les trois ans, le but étant de s'adapter aux changements qui peuvent affecter le bon déroulement de ce partenariat. «Cela n'a jamais été fait. Les revues triennales qui devaient nous permettre une telle révision n'ont jamais eu lieu depuis la signature de notre contrat», affirme Otman Bennani, directeur en charge des opérateurs et du suivi budgétaire de l'entreprise. Le détail sur le numéro de Mercredi 20 mars des ECO.