L'essentiel de la cote Au terme de la seconde séance hebdomadaire, le marché se ressaisit légèrement. À la clôture, les indices phares de la place avancent de 0,37% à 8.885,81 points pour le Masi et de 0,43% à 7.236,76 points pour le Madex. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -5,06% pour le Masi et -4,96% pour le Madex. Du côté du volume, le marché a drainé un flux de 384 MDH, échangés à hauteur de 89,6 MDH seulement sur le marché central des actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre IAM avec un volume de 38,7 MDH. Il est suivi d'Addoha et CMT avec des volumes respectifs de 10,2 et de 8,8 MDH. Du côté des variations, Fenie brossette arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 10% et clôture à 133,10 DH. Med paper et Delattre levivier progressent de 6,98% et de 6% respectivement et s'échangent à 24,83 et à 204,05 DH. À l'inverse, Stroc Industrie accuse la plus forte baisse de la séance soit 10% et clôture à 62,82 DH. Rebab Compagny et IB Maroc reculent respectivement de 5,98 et de 5,51%, et traitent à 250,55 et 120 DH. Opération de bloc sur BMCE Le marché de bloc a été animé lors de la séance d'hier par une transaction de l'ordre de 295 MDH. À vrai dire, il s'agit d'une opération d'aller-retour sur le titre BMCE. Ainsi, ce sont 970.000 titres qui ont été échangés (one way) au cours unitaire de 152,10 DH. L'opération a dopé de facto le volume global de la séance qui s'est établi à 384 MDH Le Trésor a levé 13,9 MMDH en février «À l'image des semaines précédentes, la demande des investisseurs a été concentrée sur la partie très courte de la courbe», concluent les analystes de CDG capital. En effet, plus de 4,4 MMDH ont fait l'objet de soumissions sur les maturités 13 et 26 semaines. Dans l'ensemble, les investisseurs ont soumissionné pour un montant global de 6,4 MMDH. Parallèlement, le Trésor poursuit la cadence de ses levées. Cette semaine encore, il a adjugé 2,2 MMDH. La quasi-totalité de cette levée a porté sur la maturité 26 semaines. Le reste, soit 90 MDH, concerne la maturité 2 ans. En termes de rendements, le Trésor réussit encore une fois à se financer sans impacter la courbe malgré ses besoins importants. D'ailleurs, les propositions des investisseurs s'inscrivent toujours en stabilité. D'ailleurs, le Trésor a marqué la maturité 26 semaines en baisse de 3 points de base à un taux moyen pondéré de 4,07%. Il est à noter que l'adjudication de cette semaine a été la dernière du mois de février en termes de règlement. Au cours de ce mois, le Trésor a retenu un montant global de 13,9 MMDH et reste ainsi en ligne avec ce qu'il a prévu de lever au début du mois. 2012 en berne pour Lafarge L'opérateur marocain du secteur cimentier, Lafarge Maroc sous-performe le marché pâtissant d'une concurrence assez rude et ceci dans un contexte de ralentissement de ce dernier, notamment au second semestre de 2012. Ainsi, d'après les publications du groupe Lafarge, relatives aux résultats et au titre de 2012, l'entité marocaine côtée à Casablanca, Lafarge Maroc affiche une baisse de 11,1% du chiffre d'affaires ciment. Cette contre-performance est imputable à la baisse combinée de 8,2% du volume sur un marché qui enregistre un repli de 1,6% et de 2,9% du prix. Pétrole: le Brent plafonne sous les 118 dollars. Hier en milieu de journée, sur les marchés pétroliers, le contrat sur le Brent de Mer du nord livrable en avril se tassait de 0,1% à 117,4 dollars, le WTI américain livrable en mars grappillant 0,3% à 96,9 dollars. À New York, le WTI américain livrable en mars grappille 0,3% à 96,9 dollars. Nombreux sont les facteurs qui plaident maintenant pour un plafonnement des cours du Brent, à commencer par l'incertitude politique résultant du scrutin législatif attendu en Italie, dans quelques jours. Chez Commerzbank, on rappelle de nouveau les propos tenus hier par l'économiste en chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, qui s'est inquiété des conséquences du "pétrole cher" pour l'économie mondiale et notamment pour l'Europe."L'EIA est le seul des trois grands conjoncturistes pétroliers à avoir révisé en baisse sa demande de brut la semaine dernière", rappelle Commerzbank, qui souligne aussi que le Brent semble avoir atteint un nouveau "plafond", à 118 dollars. "Certains opérateurs spéculatifs pourraient profiter de l'attentisme actuel pour abandonner leurs positions haussières", pronostique l'analyste, mais Commerzbank d'ajouter : "cela étant, le potentiel de baisse du baril s'annonce limité à mesure que s'améliorent les perspectives économiques mondiales et alors que l'offre reste sous pression". Les analystes rapportent que selon le conjoncturiste spécialisé JODI, l'Arabie saoudite, premier membre du cartel pétrolier de l'OPEP, a produit en moyenne 7,4 millions de barils/jour en 2012, soit 5,2% de plus qu'en 2011 et "la plus forte moyenne annuelle depuis 2005". Néanmoins, en décembre, ce chiffre était de 7,06 millions de barils, "soit au même point bas que celui d'il y a 15 mois".