Et de un pour les plantes médicinales marocaines. En effet, un mémorandum d'accord a été signé, ce jeudi à Rabat, entre FairWild, une organisation qui œuvre pour la promotion des plantes aromatiques et médicinales à travers le monde, et le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), pour la certification des plantes aromatiques et médicinales du Maroc. En fait, le secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc est l'un des plus riches au monde en raison de sa diversité (4.200 espèces dont 800 endémiques). Actuellement, le Maroc est classé 12e exportateur mondial des PAM avec près de 25 millions de dollars pour les PAM cultivées et 37 millions de dollars pour les PAM cueillies en milieu naturel. Ainsi, c'est un grand potentiel d'exportation vers un marché mondial estimé à 15 milliards de dollars. L'accord a été signé par le directeur du projet des plantes aromatiques et médicinales, Fayçal Benchekroun et le président de la Fondation FairWild, Klaus Dírbeck. De plus Benchekroun, également directeur de la planification, du système d'information et de la coopération au HCEFLCD, a indiqué que ce système de certification international FairWild s'inscrit dans le cadre du projet "intégration de la biodiversité dans les chaînes de valeur des plantes aromatiques et médicinales méditerranéennes au Maroc". C'est en fait la première fois qu'elle est introduite. Il a pour objectif d'assurer une production durable et une meilleure valorisation des plantes aromatiques et médicinales spontanées par une gestion rationnelle de la ressource naturelle de base, la conservation de la biodiversité, l'intégration et le renforcement des capacités des différents intervenants dans la chaîne de valeurs de la filière. Selon Benchekroun, "l'introduction de la certification internationale FairWild garantit l'accès à des marchés à valeur ajoutée, la conservation de la biodiversité et la durabilité de la production, tout en assurant le retour d'une partie des bénéfices vers les populations locales". Il est à noter que le projet "intégration de la biodiversité dans les chaînes de valeur des plantes aromatiques et médicinales méditerranéennes au Maroc", mis en œuvre par le HCEFLCD et le PNUD, chargé de l'assurance qualité et du suivi-évaluation, a coûté 4,3 millions de dollars.