Pour conclure sa visite au Maroc, Christopher Ross, envoyé personnel de Ban Ki Moon pour le dossier Sahara, a rencontré le 31 octobre les leaders et les représentants de plusieurs partis politiques. Ces derniers ont insisté sur la nécessité de trouver une solution politique consensuelle à la question du Sahara, afin de faire face aux menaces terroristes qui guettent la région Sahélo-saharienne. «Je pense que Christopher Ross est persuadé que l'affaire du Sahara est une question de tout un peuple, mais elle est aussi une question de stabilité de la région puisque le Polisario est désormais exploité par Al-Qaeda au Maghreb islamique» a déclaré Hamid Chabat, secrétaire générale du parti de l'Istiqlal. Abdelouahed Radi, le premier secrétaire de l'USFP, quant à lui, a relevé le paradoxe entre les principes et les orientations générales du Conseil de sécurité de l'ONU et les pratiques au niveau de la MINURSO. Selon lui, le Maroc a réaffirmé son respect des résolutions de l'ONU et a œuvré pour une solution pacifique au conflit en présentant une proposition courageuse qui n'est autre que le projet d'autonomie avancée. Pour sa part, Mustapha Bakkouri, secrétaire général du PAM, a affirmé que son parti «approuve la recommandation de Ross de travailler à l'amélioration des rapports entre le Maroc et l'Algérie», vu l'importance de bons liens bilatéraux pour le règlement de la question du Sahara.