On ne le dira jamais assez ! La musique des Ghiwane ne cessera jamais d'ensorceler le public. Très plébiscité, ce genre musical continue de drainer la foule. C'est ainsi que la formation musicale «Alwane» organise la 4e édition du Festival «Ghiwani» dont le coup d'envoi a été donné mardi soir à Marrakech. La cérémonie d'ouverture de cet évènement artistique a été marquée par la présentation de spectacles musicaux du répertoire de la troupe «Jil Jilala», la projection d'un documentaire sur Mohamed Chahraman, et un hommage posthume à feu Mahmoud Saâdi.Initiée avec le soutien du ministère de la Culture, en partenariat avec la wilaya, le conseil communal, le conseil préfectoral de Marrakech et le Syndicat national des professions musicales, cette manifestation a pour objectif principal de préserver et de valoriser l'art musical authentique.En effet, ce festival se propose en premier lieu de préserver et de pérenniser ce genre musical qui, au fil des années, a largement contribué à l'enrichissement et à la diversification du patrimoine culturel et artistique du royaume.Par ailleurs et selon les organisateurs, l'édition 2012 rend un hommage posthume aux œuvres de l'artiste Mahmoud Saâdi, considéré comme le premier musicien du «Phénomène Ghiwan». Hier, la soirée a été dédiée à Mohamed Sousdi, une des figures de Lmchaheb, alors que la troisième soirée prévue aujourd'hui rendra hommage à feu Boujmii, l'un des fondateurs de Nass El Ghiwan.La quatrième et dernière soirée sera consacrée au parolier Abdelaziz Hajjaj, dont les poèmes, très connus au niveau de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, sont chantés par la troupe «Alwane».Au menu de ce festival, figurent également la signature du livre «Lorsque le Maroc a chanté» (lama ghana al maghrib) du journaliste Larbi Riyad dans lequel l'artiste Moulay Taher Al Ispahani relate son expérience avec Jil Jilala, outre la lecture des recueils «Ahiawine», du parolier Abdelaziz Tahiri, l'un des membres fondateurs de Nass Al Ghiwane.