Khouribga, berceau du cinéma africain, tente-t-on d'affirmer. Depuis le 30 juin et jusqu'au 7 juillet, la ville vit, en effet, au rythme de son 15e festival du cinéma africain (FCAK). Cette année, des ateliers, colloques, débats et projections de films sont au programme. Des ateliers de scénario, de montage et de photo encadrés par des professionnels marocains et étrangers figurent également au menu de cette édition. Des hommages ont été rendus à des figures emblématiques du cinéma africain, telles que le Mauritanien Abderrahmane Sissako, l'Ivoirien Roger Gnoan Mibala et la Marocaine Mouna Fettou. Outre deux longs-métrages de réalisateurs marocains (Andalousie mon amour ! de Mohamed Nadif et Mort à vendre de Faouzi Bensaïdi), les films de dix autres pays sont en lice, en l'occurrence le Sénégal, le Mali, le Gabon, le Burkina Faso, le Rwanda, l'Angola, le Congo, la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte. Le jury de cette grand-messe du 7e art est présidé par le critique de cinéma marocain Mohamed Dahan et composé d'Osange Silou-Kieffer (France), Sidiki Bakaba (Côte d'Ivoire), Soma Ardioma (Burkina Faso), Girard Essomba (Cameroun), Leila Ouaz (Tunisie) et Nafissa Sebai (Maroc). Ce jury décernera le Grand prix Ousmane Sembene, le prix spécial du jury, le prix de la meilleure réalisation, le prix du scénario, le prix du premier rôle féminin et le prix du premier rôle masculin. Rappelons que le grand prix du 14e FCAK avait été remporté par le film égyptien «Six, Sept, Huit», de Mohammed Diab, tandis que «La 5e Corde», long-métrage de la réalisatrice marocaine Selma Bargach, avait obtenu le prix du jury.