Le tandem, constitué de l'Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) et du Centre pour le développement technologique et industriel d'Espagne (CDTI), présente la première cuvée de son programme conjoint de soutien à la recherche appliquée et l'innovation, Inno EspaMaroc Energy. L'événement se tient ce mardi 25 février à Casablanca, en marge de la 9e édition du Solaire Expo à l'Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC). À cette occasion, il sera procédé à la signature officielle des conventions de financement relatives aux projets retenus, suite à l'appel à projets lancé auprès des universités, écoles et centres de recherche ainsi qu'aux entreprises marocaines et espagnoles souhaitant développer des solutions innovantes dans les domaines des énergies renouvelables et leur intégration dans le réseau électrique, de l'efficacité énergétique, du nexus Eau/Energie/Agriculture, des bâtiments verts, de la mobilité durable, du stockage de l'énergie, des réseaux intelligents et des villes de demain. 10 MDH pour chaque projet Il s'agit notamment de 6 projets collaboratifs impliquant 8 universités et institutions de recherche marocaines, 7 entreprises marocaines et 6 entreprises espagnoles. Dans le détail, le premier projet porte sur une nouvelle conception de réservoir sécurisé à base de béton pour le stockage d'énergie thermique utilisant les sels fondus. Il a comme partenaires scientifiques le Green Energy Park (GEP) et l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), comme partenaire industriel marocain Unitherme et comme partenaires industriels espagnols Arraela, S.L.& Increscendo Consultores. Le deuxième projet porte sur le développement d'une solution de stockage intelligent de l'énergie gravitationnelle. Ses partenaires sont, au niveau scientifique, l'Université internationale de Rabat, l'Université Al Akhawayn, l'Ecole normale supérieure de l'enseignement technique (ENSET) de Rabat, le GEP et l'UM6P, tandis que ses partenaires industriels sont GAITS Industries SARL du côté marocain et Aiguasol du côté espagnol. Le troisième projet, qui a retenu l'attention du jury du Programme Inno EspaMaroc Energy, est un projet de conception et de réalisation d'une serre expérimentale agro-photovoltaïque intelligente pour une agriculture résiliente au changement climatique. Ses partenaires scientifiques sont la Faculté des Sciences et techniques (FST) de l'Université Hassan II de Mohammedia, le GEP, l'UM6P et le Centre national de l'énergie, des sciences et techniques nucléaires (CNESTEN), tandis que ses partenaires industriels marocain et espagnol, sont, respectivement, AraMobile et Answaretech S.L. Le quatrième projet retenu est un projet de développement d'une batterie au Vanadium pour les systèmes de production d'énergie dans les climats chauds. Il est scientifiquement porté par l'Université Euromed de Fès et industriellement par les sociétés marocaine JET Energy et espagnole Energy Storage Solutions. Objectif : pousser chaque projet jusqu'au marché L'avant-dernier projet porte sur le développement d'un optimiseur d'énergie intelligent. Au niveau scientifique, il est porté par l'INPT et MAScIR, tandis qu'au niveau industriel, ses partenaires sont les sociétés marocaine Constructions électriques appareillages de comptage (CEAC) et espagnole Itera Tecnica S.L. Enfin, le dernier projet en lice est celui portant sur l'optimisation de coûts des utilités et l'augmentation de la production moyennant une gestion intelligente par capteurs, IoT et traitement d'images dans le secteur agricole. Ses partenaires scientifiques sont le GEP et l'UM6P, tandis que ses partenaires industriels sont les sociétés marocaines Olea Capital et Atlanspace et Answaretech S.L du côté espagnol. Signalons que ces six projets sélectionnés bénéficieront individuellement d'un financement à hauteur de 10 MDH. Le tiers de ce financement proviendra de la partie marocaine, tandis que les deux tiers restants seront assurés par la partie espagnole. Rappelons que l'objectif de l'Iresen et du CDTI est de «pousser» ces projets jusqu'au marché. En effet, ces derniers devront déboucher sur le développement de produits, procédés et services innovants à fort potentiel de commercialisation dans le domaine des technologies vertes.