La SNEP subit à la fois la violence des marchés internationaux et celle plus locale de la concurrence étrangère déloyale. Dans un communiqué financier, la filiale du groupe de Miloud Chaâbi se dit en effet victime des «importations massives de PVC à des prix dumping», ce qui l'a obligée à s'aligner sur les prix bas imposés par la nouvelle concurrence pour maintenir ses parts de marché à leur niveau actuel. Par ailleurs, constatant : «le renchérissement des coûts d'approvisionnement de l'éthylène», la SNEP n'a pu faire autrement que de constater une baisse de son résultat brut d'exploitation de près de 24%, comparé à l'année précédente.