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Oe uvre musicale
Publié dans Les ECO le 23 - 08 - 2010

El Houssaine Mimouni a cette passion du signe et partant, toute sa peinture, ses gravures, sont une lecture des plus beaux moments de son pays natal, le Maroc, de son «Désir de l'autre vie»; titre même de l'exposition en cours dans la ville du Détroit. Quelle notion de l'œuvre ! Né à Taroudant, l'artiste vit et travaille à Montpellier. Il rêvait d'être archéologue, il est devenu peintre. En regardant de plus près, il constate qu'il ne s'agit que d'une bifurcation de destin qui ramène l'artiste vers cette même passion chevillée au corps; qui est de vivre dans l'imaginaire et les gestes. Il figure actuellement parmi les artistes marocains résidant à l'étranger qui ont su trouver la bonne recette pour attirer les passionnés d'art et leur donner un aperçu sur ce qui intéresse ces Marocains d'ailleurs. C'est dire que Mimouni contemple le monde picturalement, en utilisant les signes et les symboles de maintes civilisations pour en dégager un travail sur les sciences humaines, dans tout le bassin méditerranéen. Puisant son inspiration dans le voyage, ses allers et retours récurrents entre le Maroc et la France, la musique s'y ajoute comme pour donner à l'œuvre toute sa musicalité. Entre sonorités flamenco, soufies ou classiques, l'ethnologue par l'art signe des œuvres absolument ensorcelantes. À écouter, voir et toucher jusqu'au 31 août à la Galerie Delacroix de l'Institut français de Tanger.
Fleuve de couleurs
Fasciné par la mémoire de la Terre, Mimouni marque son univers pictural par des couleurs spatio-temporelles, des symboles chargés de sensualité et de mysticisme, parce que Mimouni mène un travail artistique où se mêle sur toile ou sur papier peinture, collage, matières mixtes et morceaux de la vie, de la terre. L'évolution du voyage et de la rencontre dans le sillage de ce pionnier le conduit à une recherche plastique complexe, qui pose le problème de l'identité des racines de l'art marocain. Michel Eckhard Elial, ce poète écrivain et directeur de la Revue Levant Cahiers de l'espace méditerranéen a écrit à son propos : «Dévorant, l'espace qui naît au regard de la lumière dont se saisit le peintre. La matière de la terre, tantôt sable tantôt argile, est un fleuve de couleurs. Même si elle n'est pas nommée, c'est elle qui coule dans le geste du peintre, qui lui assigne une mémoire immédiate et éternelle. Terre aussi de mots, le texte palimpseste parfois apparaît comme un ciel oublié, qu'il faut reprendre et nommer de couleurs».


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